Après trois saisons passées à Lyon entre 2008 et 2011, Claude Puel a quitté l’OL avec une deuxième place en championnat comme meilleur résultat. Détesté par les supporters, viré par Jean-Michel Aulas, l'ancien Monégasque a un passage chaotique entre Rhône et Saône.
Etonnamment, Claude Puel en garde un autre souvenir : "Quand j'ai signé en 2008, j’avais l’impression qu’il fallait changer des choses dans le fonctionnement du club, pour le fluidifier, beaucoup travailler, régénérer le groupe.. La première saison, les joueurs étaient presque obnubilés par la Ligue des Champions, beaucoup moins par la L1. J’ai tenu des discours mobilisateurs, et on a fini troisièmes. Puis Karim Benzema, Fred et Juninho sont partis, on a atteint les demi-finales de la C1 face au Bayern Munich, fini deuxièmes en championnat. (…) Quand on dit que mon passage à l’OL fut un échec, je ne suis pas d’accord".
Claude Puel est toutefois revenu sur les critiques dont il a fait l'objet. Sans se remettre en question : "Le président Aulas, avec qui tout s’était bien passé jusqu’alors, m’a lâché publiquement. Les supporters demandaient ma démission, allant même jusqu’à accrocher leurs banderoles sur certains édifices et ponts de la ville. Il y a eu des tags d’insultes sur les murs de l’immeuble où je vivais, j’ai été menacé, ma famille également. C’était dur, cruel".
Le parcours du technicien l'avait ramené dans la région, puisqu'il avait rejoint Saint-Etienne en octobre 2019. "J’ai vite compris que la situation était difficile du point de vue économique", reconnaît Claude Puel. "Ce que je peux assurer, c’est que je ne pense pas que je le referai", conclut-il au sujet de sa signature à l'ASSE.
Depuis son départ du Forez, il n'a pas retrouvé de banc.