L’affaire remonte bien au 22 octobre 2016, époque où les résultats étaient moins catastrophiques que ceux d'aujourd'hui.
Ce jour-là, l’OL recevait dans l’après-midi Guingamp au Groupama Stadium. C’était aussi l’occasion pour un chef d’entreprise originaire de Villeurbanne d’assister à la rencontre, remportée par les visiteurs, dans le salon VIP qu’il loue à l’année. Mais peu avant le début du match, une dispute avait éclaté entre des vigiles et l’un des invités du locataire de la loge. En cause, selon nos confrères du Progrès qui révèlent l’affaire, la possibilité ou non de sortir fumer une cigarette.
Les deux vigiles impliqués assurent ensuite avoir reçu des insultes racistes, et demander au supporter invité de les suivre. Le chef d’entreprise avait suivi le mouvement, jusqu’aux cellules de garde à vue du stade. Très vite, les deux hommes s’étaient retrouvés menottés et transférés jusqu’à l’Hôtel de Police. Il faudra attendre 24 heures pour une remise en liberté, sans aucune suite judiciaire apportée au dossier.
Toujours d’après Le Progrès, aucune plainte n’avait été déposée pour les injures raciales présumées. Les deux hommes avaient donc été privés de liberté pour "état d’ivresse dans une enceinte sportive" même si aucun alcooltest n’a été effectué par les forces de l’ordre…
Les deux hommes ont depuis saisi le Défenseur des Droits et réclament des dommages et intérêts à l’OL via une plainte au civil. L’audience s’est déroulée lundi devant le tribunal judiciaire de Lyon, le jugement sera rendu le 27 février prochain.