Jeudi, nos confrères de Canal+ annonçaient que l'homme d'affaires ne rachèterait finalement pas le club. Une information démentie par l'intéressé et par OL Groupe.
Mais clairement, en coulisses, beaucoup se posent des questions sur l'après-John Textor. Car oui, même les proches de Jean-Michel Aulas expliquent désormais ouvertement que la vente ne se fera pas avec le patron d'Eagle Football.
Pourtant, le président de l'OL s'entête à lui accorder du temps supplémentaire. Cela s'explique par les épées de Damoclès qu'il a au-dessus de la tête. Il y a d'abord Pathé et IDG Capital qui souhaitent à tout prix se désengager du club et qui sont à l'origine de la recherche d'un repreneur pour leurs actions.
L'échec possible des négociations avec John Textor obligerait Jean-Michel Aulas à trouver quelqu'un d'autre. Avec les délais que cela impliquerait, et l'agacement croissant de ses partenaires. Tout en sachant que l'image du club prendrait un sacré coup en cas d'échec public de la vente.
De plus, l'OL est endetté et comptait sur l'argent frais injecté de Textor pour respirer et satisfaire ses créanciers. L'Américain prévoyait d'injecter 300 millions d'euros rien que pour les dettes.
Le début d'année 2023 de l'OL rimerait alors avec mercato annulé et obligation d'emprunter près de 100 millions d'euros à des taux estimés à 15% selon l'Equipe. De quoi gréver davantage les chances d'OL Groupe de sortir la tête de l'eau.
Une véritable course-contre-la-montre s'est engagée. John Textor, malgré tous ses défauts et la fragilité de certains pans de son plan de reprise, est désormais en position de force face au désespoir de JMA.