Le club annonce qu’un vaste travail de sensibilisation et de prévention des risques de violences sexuelles dans le milieu sportif est mené depuis mai dernier. Et que d’ici le mois de novembre, près de 500 jeunes garçons et filles de l’Academy, ainsi que les personnels encadrants, auront pu suivre ces séances menées l’association de l’ancien rugbyman Sébastien Boueilh.
"Cette première phase d’intervention a également permis la mise en place d’une Charte de bonne conduite rappelant les règles essentielles de vie au sein de l’Academy et l’interdiction de toute forme de harcèlement et de bizutage, qui doit être systématiquement approuvée et ensuite appliquée par l’ensemble des encadrants en fonction dans l’Academy. Cette charte est désormais affichée dans les locaux de l’Academy, accompagnée des numéros d’assistance aux victimes et des coordonnées de l’association Colosse aux pieds d’argile", explique l’OL dans un communiqué de presse.
Il sera ensuite prévu de procéder au même travail avec les groupes sportifs professionnels de l’OL.
En mars dernier, le ministère des Sports révélait avoir recensé 655 personnes accusées de violences sexuelles, physiques et psychologiques dans le sport, dont 97% d’hommes, et réparties dans 54 fédérations différentes.
L’Olympique Lyonnais avait été concerné par une affaire de ce type. En 2019, Mediapart révélait qu’un entraîneur du centre de formation avait démissionné après avoir été accusé de harcèlement par plusieurs joueuses. L’une des victimes présumées avait ensuite été renvoyée par le club, officiellement pour "critères sportifs". Elle réclame désormais plus de 2 millions d’euros à l’OL, notamment au titre du préjudice sur son projet de devenir footballeuse professionnelle.