Le défenseur croate a donc accordé une interview à l’AFP pour se défendre des accusations dont il fait l’objet.
Au centre des crispations autour de son transfert à Lyon, le chant aux relents néonazis Za dom Spremni qu’il avait entonné avec son compatriote Marcelo Brozovic en sélection.
"Le chant dont on parle n'est pas "Za dom Spremni" mais "Cavoglavé" qui n'est pas du tout fasciste. Il remonte à la libération du pays et à la gloire de la Croatie que nous chantons tous pour fêter un événement heureux. Mon pays a lutté pour son indépendance obtenue très récemment et reste en construction", s’est expliqué Dejan Lovren, qui y voit "une chanson patriotique qui veut dire que j’aime mon pays".
Dejan Lovren se dit attristé de voir son arrivée à l’OL entachée de cette polémique. "Il n'est pas bon que mon séjour débute ainsi. Je respecte tout le monde", évoque l’ancien Red de Liverpool, curieusement défendu par son entraîneur Laurent Blanc jeudi en conférence de presse.
"On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson. Cela n'a rien à voir avec le fascisme. Je suis donc surpris. J'arrive à Lyon avec une énergie positive que je veux afficher sur le terrain pour la transmettre à mes coéquipiers", conclut-il.
Reste à savoir si ses nouveaux partenaires et les supporters lyonnais accepteront ces explications et justifications.
D’autant que Dejan Lovren a également été critiqué pour ses positions anti-LGBT et pour avoir reproduit un salut fasciste.
Une chanson patriotique qui veut dire j'aime mon pays.
Signaler RépondreVous devez être un peu fou mon bon monsieur.
Ce sont billevesées qui n'ont plus cours.