Les banderoles au centre d'entraînement n'ont pas suffit pour faire comprendre aux coéquipiers d'Alexandre Lacazette que la défaite était interdite.
Après la déroute ce samedi soir contre Strasbourg, plusieurs incidents ont éclaté au Groupama Stadium. Des dizaines d’individus, cagoulés pour la plupart, ont pris la direction des couloirs menant aux vestiaires avec l’objectif d’en découdre directement avec ceux qu’ils considèrent comme responsables de cette situation. Ils ont commencé à dégrader une grille qui les empêchait d’aller plus loin.
Face à cette détermination et potentiellement de la violence, les CRS ont pris position dans les travées du stade décinois et ont fait usage de gaz lacrymogène pour faire évacuer les travées.
Déjà à l’arrivée au stade, le car des Lyonnais avait été ciblé selon Jean-Michel Aulas.
Puis au coup de sifflet final, de nombreux supporters furieux avaient tenté de pénétrer sur la pelouse.
Avant cela, ils ont déployé des banderoles, notamment à destination de Karl Toko-Ekambi. Ce qui a provoqué l’ire du Camerounais lors de son remplacement par Bradley Barcola.
L’équipe de Laurent Blanc va finalement regretter de jouer son 16e de finale de Coupe de France à domicile contre Chambéry samedi prochain. En une semaine, il est improbable que la tension retombe chez les pensionnaires des Virages Nord et Sud.
"Il faut qu’ils arrêtent", a réagi le président de l'OL aux journalistes au sujet des critiques, demandant notamment à ce qu'on "laisse tranquilles Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou".