A travers un communiqué, la FIFPRO a rendu sa décision, en saluant la démarche de la joueuse islandaise, qui évolue désormais à la Juventus de Turin. L’OL a finalement été condamné à verser 82000 euros à Sara Björk Gunnarsdóttir, et 5% d’intérêts à cette somme. De plus, le paiement doit s’opérer dans les 45 prochains jours, sous peine d’une formelle interdiction de recrutement. Une bataille remportée au détriment du club lyonnais, qui ternit son image de club modèle dans le monde du football féminin.
Le passage de Gunnarsdóttir chez les Fenottes de 2020 à 2022 avait été marqué par la grossesse, ce qui avait fait d’elle la première joueuse de l’histoire de l’OL féminin à accoucher durant sa carrière sportive. Tout un symbole derrière lequel l’OL avait assuré montrer l’exemple et accompagné sa joueuse. Seulement, les mois suivants, de retour en Islande pour sa grossesse, Gunnarsdóttir constate que ses fiches de paye ne sont pas complètes. Chose pour laquelle la joueuse envisageait de porter réclamation devant la FIFPRO.
Un témoignage qu’elle a d’ailleurs détaillé dans un blog destiné aux joueurs professionnels. Dans celui-ci, elle retranscrit les échanges qu’elle a eu avec Vincent Ponsot, directeur général du football à l’OL : "Si Sara va à la FIFA avec son dossier, aucun futur à Lyon n’est envisageable pour elle", affirme-t-elle sur le blog ThePlayersTribune. On ne sait pas si l'OL compte faire appel de cette décision.
Mise à jour : l'Olympique Lyonnais a réagi à l'affaire par voie de communiqué.
Article très incomplet. L'OL s'appuyait sur la Loi française en matière d'arrêt de travail "maladie" et "maternité", qui voit les I.J plafonnées à 95 €/jour. Soit un peu moins de 3000 €/mois. Or les textes FIFA prévoient prévoieraient l'intégralité du salaire pour les joueuses. Donc OL condamné par la FIFA à payer la différence. Ce jugement devrait servir de leçon à JMA qui veillera à questionner habilement les futurs recrutées quant à leur souhait de grossesse au cours des 2 ou 3 ans du CDD promis (de mémoire, la joueuse islandaise n'a joué qu'une moitié de saison avant d'être enceinte)
Signaler RépondreIl doit forcément exister une loi qui définit ce cas précis, une sportive professionnelle tombant enceinte. Visiblement ce n’était pas clair.
Signaler RépondreEncore une image du club bien triste Mr Aulas devrait embauché un directeur du football qui sait tout qui fait tout et surtout qui fait pas d'erreur MDR
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