Audit du ministère des Sports sur la FFF : ce que ça signifie pour Jean-Michel Aulas

Cet audit cible principalement Noël Le Graët, mis en retrait de la présidence de la FFF depuis mi-janvier, Florence Hardouin, directrice générale de la fédération, mais aussi le Comité exécutif. "La politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le réseau fédéral n'est ni efficace ni efficiente. Au siège de la FFF, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est largement sous-estimée dans la politique de développement fédéral", précise le communiqué révélé par L’Equipe et l'AFP.

Les rapporteurs ne s’arrêtent pas là et ne se contentent pas uniquement de cibler les oligarques de la FFF. Selon l’audit, le Comex "est identifié comme un lieu de constats et de consensus ; ce qui est sans nul doute l'une des conséquences du scrutin de liste bloquée qui ne laisse aucune place aux oppositions et induit une stratégie politique qui consiste à se ranger derrière le président, tête de liste". Un comité exécutif dans lequel est incorporé Jean Michel Aulas, président de l’OL, en tant que membre.

Le président de l'OL avait toutefois oeuvré pour convaincre Noël Le Graët de démissionner, envers et contre tous.

Aucune réaction n’a été effectuée par JMA depuis la parution de l'audit. Le rapport étatique soutient que le Comex consent à ce qui est reproché au duo Le Graët-Hardouin. Une omerta qui en dit long sur l’état maladif des instances du football français. A partir de ce lundi, chaque dirigeant concerné par l’audit qui ne cite aucun nom est dans son droit de répondre à ces accusations, dans un délai de dix jours.