Depuis le limogeage de Peter Bosz et sa prise de fonctions en tant qu’entraîneur de l’OL, le 10 octobre 2022, le bilan est très mitigé. A tel point que quand on regarde les statistiques, les débuts peuvent être qualifiés comme très mauvais. Laurent Blanc compte 15 points après ses 11 premiers matchs avec l’OL, en Ligue 1. Soit le plus faible total pour un entraîneur lyonnais dans l’élite à égalité avec Jacques Santini en 2000.
Vingt-trois ans. Les chiffres ne mentent pas et donnent raison à ceux qui s’alarment de voir l’OL dans une telle situation. Il y a 23 ans, ce début similaire donnait l’élan d’une série de titres qui allait bientôt faire éclore l’âge d’or de l’OL. Depuis, une disette de 11 longues années et une victoire au Trophée des Champions face à Montpellier, comme dernière vitrine du palmarès lyonnais.
Pour faire une Santini, Laurent Blanc est face à une montagne. Une entrée dans l’ère John Textor, ponctuée d’un décevant mercato hivernal et d’un climat délétère entre le club et ses supporters. Et surtout des résultats plus que jamais en dents de scie. Après son nul mercredi soir face à Brest 0-0, les Gones n’ont plus gagné à domicile depuis le 30 octobre dernier.
L’OL comptabilise 29 points après 21 journées de Ligue 1. A ce stade de la saison, sur le plan comptable, c’est le pire total du club dans l’élite depuis 25 ans.
Alors la question vient à se poser si Laurent Blanc conserve son leadership de par son statut, là où d’autres entraîneurs auraient été poussés vers la sortie sur le champ ? S’il conserve la confiance de John Textor, le Président est dans l’obligation d’entamer une nouvelle série de victoire. Première étape au stade de l’Aube, samedi à 19h face à Troyes. Trois points obligatoires.