Jean-Michel Aulas, d'ordinaire loué pour le travail effectué pour promouvoir le football féminin, était alors pointé du doigt par Sara Björk Gunnarsdóttir, qui accusait son ancien club de ne pas lui avoir versé l'intégralité de ses salaires durant sa grossesse.
"On pensait être dans notre bon droit puisqu’on faisait ce qu’on fait tout le temps. On applique le droit français. On aurait peut-être dû être plus compatissants", a reconnu le président de l'OL ce dimanche sur Canal+.
Jean-Michel Aulas le jure, cette situation ne se reproduira pas : "Même si l’on pensait avoir bien fait les choses, l’ensemble du club s’est remis en cause parce que j’ai été peiné par les déclarations de Sara Gunnarsdóttir".
Puis de jouer la carte "sortez les violons" : "Je me souviens avoir pris le bébé dans mes bras lorsqu’elle venait me voir parce qu’on avait une belle relation. J’espère que lorsque je verrai Sara Gunnarsdóttir, l’abcès sera crevé".
Pour rappel, l'OL a été condamné mi-janvier par la FIFPRO à verser 82 000 euros à la footballeuse islandaise qui évolue désormais à la Juventus Turin, et 5% d’intérêts à cette somme. De plus, le paiement devait s’opérer dans les 45 jours suivants la décision sous peine d'être interdit de recrutement. Sara Gunnarsdóttir accusait également Vincent Ponsot, directeur général du football à l’OL, de l'avoir menacée en disant : "Si Sara va à la FIFA avec son dossier, aucun futur à Lyon n’est envisageable pour elle".