John Textor n’est plus sur le réseau social à l’oiseau bleu, qui selon lui n’est plus adapté à ses récentes fonctions. Propriétaire et actionnaire de l’OL, de Crystal Palace, de Molenbeek et de Botafogo avec Eagle Football, l’homme d’affaires veut se sentir pleinement supporter et ne s’estime plus en mesure de célébrer la victoire d’un tel si l’autre ne gagne pas.
John Textor explique cette décision au média brésilien Globo : "La raison principale est que Twitter ne fonctionne pas pour moi, honnêtement... Car il est très rare que les quatre clubs gagnent le même jour, et ce n'est presque jamais une bonne idée de célébrer quelque chose sur Twitter. Un groupe de supporters se sent bien, tandis qu'un autre se sent mal. C'est le football. Alors dernièrement, il m'a semblé plus logique de ne plus commenter. Bientôt, Twitter a cessé de fonctionner pour moi. Cela faisait des mois que je songeais à quitter Twitter. Ces dernières semaines, cette idée est revenue. J'adore communiquer avec les fans, et j'ai de bonnes idées pour le faire de manière plus utile", commente-t-il.
Même s’il ne l’affirme pas, cette décision a pu être motivée par les récentes menaces de morts envoyées par les supporters de Botafogo suite au transfert de Jeffinho vers l’OL. Très actif sur Twitter, il ne serait pas étonnant que ce recul ne soit que temporaire.
C’est un des points communs qui le lient avec Jean-Michel Aulas, qui, lui aussi très actif depuis une décennie, n’a jamais songé à faire de même. Le président de l’OL était très actif sur Twitter et se distinguait par des sorties lunaires sur l’actualité de son club et du football français, même s’il a pris beaucoup de recul ces dernières années.
Déjà secoué et contesté par les supporters de ses clubs londonien et carioca, John Textor ne prend aucun risque de commenter l’actualité de ses clubs… pour le moment.
"Il a pas tenu 3 mois avec la communauté Twitter de l’OL", s’amuse un supporter lyonnais qui préfère en rire.