L’heure du bilan. Président de l’OL depuis 1987, club qu’il a récemment cédé et qui est passé sous pavillon américain, Jean Michel Aulas a fait du club lyonnais "l’une des équipes masculines les plus respectées d’Europe et l’équipe féminine référente dans le monde."
Son enfance à l’Arbresle, son entreprise Cegid, son accession à la présidence de l’OL, les premiers succès et l’âge d’or des années 2000, la FFF, les polémiques, ses relations privilégiées, l’OL Vallée… JMA se confie et retrace un parcours qui a fait de lui l’un des présidents les plus emblématiques du football français… Non sans anecdotes captivantes.
Le projet "OL-Europe"
Il faut remonter aux premières années de sa présidence. Sans sponsor, les maillots de l’OL sont floqués "OL-Europe", du nom du projet en deux temps de Jean-Michel Aulas de réintégrer l’élite et de se qualifier en coupe d’Europe. La volonté de faire de l’OL un club européen était déjà là, mais l’inscription sur le maillot était à l’époque la cible de moqueries dans le milieu. Heureusement le projet a donné tort aux détracteurs.
Sonny Anderson et l’entrée dans une nouvelle ère
C’est le premier fait d’armes marquant. Le 18 juin 1999, Sonny Anderson débarque à Lyon pour l’équivalent de 18 millions d’euros et contribuera aux premiers titres de l’OL. JMA considère ce premier gros transfert comme "le plus heureux de l’histoire de l’OL" où "rien ne sera plus pareil", selon lui. Le début d’un âge d’or, durant lequel l’OL sera sept fois champion de France consécutivement, de 2002 à 2008.
Alain Perrin et causeries
Après avoir vu passé les succès de Jacques Santini, de Paul Le Guen, de Gérard Houllier, l’OL gagne sa dernière Ligue 1 en date sous la houlette d’Alain Perrin. Ce dernier championnat remporté sera aussi l’année de la fracture entre le coach et son équipe, donnant lieu à des situations lunaires. JMA lâche une anecdote, sur une fin de saison à l’ambiance délétère : "Je vis une étonnante saison à manager en tant que président, avec une demande inédite des fortes personnalités à la veille du dernier match contre Auxerre, faire la causerie entre eux, sans l’entraîneur. Les joueurs ont vécu en quasi-autonomie", confie-t-il. Résultat : deux causeries ont eu lieu, une avec et une autre sans Alain Perrin. Les premiers signes du déclin à venir, la fin d’un âge d’or ponctué d’un record de championnats consécutifs encore inégalé dans le football français.
Vous avez dit machiavélique ?
C’est avec ce terme que ses détracteurs lui faisaient référence, ce qui l’affectait. Le président de l’OL, adepte de la punchline, rétorque : "Les vrais machiavéliques sont ceux qui ont arrêté le championnat en 2020 – présidents de club ou responsables des instances du football – pour des raisons d’intérêt personnel et non de contexte sanitaire." Du grand Aulas. A raison ou a tort, la question de l’arrêt des championnats n’était pas vraiment sanitaire et portait plus sur les conséquences d’un gel des classements.
Juninho, le joueur hein, pas le dirigeant
Sans grande surprise, Jean-Michel Aulas s’est contenté de réitérer ses propos, depuis le départ de Juninho fin 2021 : "J’ai toujours adoré entendre Juni parler de football (…) mais je me suis sans doute trompé en lui confiant un poste pour lequel il n’était pas fait." Rappelant sa qualité en tant que joueur et capitaine de l’OL, les tensions ne sont pas vraiment à l’apaisement entre les deux anciens collaborateurs.
Des mémoires dans lesquelles le président de l’OL aborde également les récents évènements qui secouent la FFF, l’arbitrage en France, la section féminine… et bien plus encore.
Jean-Michel Aulas présentera son livre ce jeudi, à 18h30 à l’Institut Lumière, à l’occasion du festival Sport, Littérature et Cinéma 2023.
T.J.
ce type est un visionnaire
Signaler Répondreles premieres années nous étions peu nombreux à voir OL Istres OL Alès quand je vois le chemin parcouru je ne peux que dire bravo Mr AULAS
Il est content il a viré Corinne diacre ..pour sauver ses lyonnaises ... Ce type est un fléau d'orgueil le fric coule dans ses veines son cerveau veut posséder TOUT .par pitié que il ne soit pas élu a la FFF. Le bus des lyonnaises est déjà complet. Vive les melons vive OL
Signaler RépondreJ'écrivais donc : connaît-on le nègre* ? Car personne ne peut imaginer ce personnage écrivant quoi que ce soit.
Signaler Répondre*Un nègre est un écrivain qui écrit à la place d'un "auteur" incapable de produire le texte présenté. Mon commentaire n'est donc pas xénophobe, merci de le publier. Copie d'écran prise.
Bien dit, n'en déplaise aux détracteurs de Lyon , JMA a fait beaucoup et nous a fait rêver avec ses équipes !
Signaler RépondreAh oui, vous parlez d'une jalousie, sur la base de quoi ?
Signaler RépondreAh oui, sa réussite, et quelle réussite, avoir fait tout ce foin pour se construire un stade sur le dos des contribuable pour le revendre 10 ans à peine, sans que ce stade n'ait trouvé sa vitesse de croisière sur le registre des bénéfices, vendu à cause des dettes accumulées et ça ne s'invente pas, alors oui on peut tous être jaloux d'un looser au terme d'une vie de business lyonnais avec et grâce à son compère le gégé, car sans le gégé, jamais il ne l'aurait eu son stade.
Et pour finir sa carrière, c'est au bureau des lamentations littéraire qu'il s'essaie ?
Alors oui, on peut rire du personnage, il aura au moins réussi ce coup là, faire rire de lui :))
Avant de critiquer, commencer par lire le livre.
Signaler RépondreJe viens de finir sa lecture et j'ai même versé une petite larme pour être franc.
J'avais quitté l'OL pour l'ASSE mais après cette lecture je reviens à l'OL, il conviendra dès lors de ne plus m'appeler Exgone69 mais Gone69.
A bon entendeur !
Se réinventer, pour trouver le moyen de s'en foutre plein les poches
Signaler RépondreFaudrait (plutôt) qu'il prenne du temps pour rendre visite à son complice Gégé
Ah les soirées avec Le Graet, ça use...
Signaler RépondreQuelques titres plus en phase avec la réalité.
Signaler Répondre"le futur ex-président de l'olympique lyonnais se confie" ou "le président de l'olympique lyonnais se confie sur sa recette miracle pour faire de l'OL une club de loosers" ou "le président de l'olympique lyonnais se confie et donne le temps de cuisson des saucisses au groupama stadium"
Chapeau quand même attirer des 25 a 40 000 personnes pour voir un spectacle pitoyable faut être doué en com
Signaler RépondreJe pense que vous êtes surtout jaloux de sa réussite.
Signaler RépondreLa jalousie,et l’ingratitude à la française!!!
Signaler RépondreAh bon , il ne lui manquait plus que ça à cet arriviste déchu !
Signaler RépondreParce qu'il pense que son bouquin va faire grand bruit sur Lyon et agglo ?
Ça sent la fin pour lui, le sait il au moins ? Pas sûr tellement il est englué dans son égo et son cynisme démesuré.
Si il n'y avait pas eu détournements d'argent public et de lois sur le sport, JAMAIS il n'aurait fait ce saccage que représente le stade qu'il aura vendu en moins de 10 ans, faute de perspectives sportives et financières !
Il va laisser l'image du looser dépassé par ses certitudes :)
Pas sûr de la justesse des mots
Signaler RépondrePar contre utiliser l argent public pour un montage privé en prétendant que c est pour le bien commun ....c est pas terrible
aulas ne s'est pas réinventer beaucoup depuis 5 ans. Les mêmes méthodes pour les mêmes résultats
Signaler RépondreBravo Monsieur .
Signaler RépondreVous avez contribué au rayonnement de Lyon et de la France.
De plus, vous avez permis aux femmes de jouer à très haut niveau.
L’équipe féminine Lyonnaise est adorée en Californie .
Toutes les petites fille s’adonnent au Soccer !!!
On a tué des arbres pour ça ...
Signaler Répondre