Homme du match : Alexandre Lacazette
Rémy Riou (5) : Trop court sur les trois buts, le remplaçant habituel a manqué de détermination pour sortir des arrêts décisifs.
Sinaly Diomandé (3) : Lille a compris que c’est sur son côté qu’il fallait attaquer. La faillite de la seconde période s’est jouée dans le couloir de l’Ivoirien. Remplacé par Saël Kumbedi (6), qui a montré ce que ça faisait d’avoir un vrai latéral à droite. Aurait pu tout gâcher avec son penalty finalement annulé par la VAR.
Dejan Lovren (6) : Le Croate a senti que son équipe allait sombrer après l’ouverture du score. Il a donc montré qui était le patron en multipliant les interventions.
Castello Lukeba (5) : Une première période intéressante, avec des récupérations hautes et même un déboulé offensif à gauche. Sa disparition des radars en seconde mi-temps est inexplicable.
Nicolas Tagliafico (4) : Et si son niveau de jeu faiblard depuis son retour du Qatar était lié au furet mort qu’il porte sur la tête ?
Corentin Tolisso (4) : Beaucoup de pertes de balle et une agressivité mal placée.
Johann Lepenant (4) : Toujours aussi peu d’impact, problématique pour une tour de contrôle. Remplacé par Moussa Dembélé (non noté). Déjà occupé à braquer son salaire à l’OL cette saison, on ne pouvait pas en plus lui demander de réaliser un hold-up.
Maxence Caqueret (4) : C’est un 6, voire un 8. Stop au délire du numéro 10 qui tire les coups-de-pied arrêtés !
Rayan Cherki (3) : Perdu sur son côté gauche, il a encore montré des signes ostentatoires d’agacement envers ses adversaires. Et il concède le penalty qui enfonce l’OL. Remplacé par Alexandre Lacazette (7) qui allait rater son retour avec un penalty bêtement concédé. Avant de s’offrir un doublé qui arrache le match nul. Et qui montre aux jeunes que le foot se joue avec du talent mais aussi de la précision.
Amin Sarr (2) : Même ses partenaires en ont marre de le voir faire n’importe quoi devant : courses dans le vide, appels ratés, aucune frappe…
Bradley Barcola (4) : Il rate le face-à-face immanquable de la première période. Le reste de sa prestation est à l’image de ce qu’il propose habituellement : imprécisions, technique défaillante, ballons systématiquement perdus… Et un but qui poussera peut-être les supporters à l’élire joueur du mois de mars (sic).
Laurent Blanc (4) : Il faudra qu’il s’explique un jour sur sa propension à attendre 70 minutes avant de faire des changements, même quand son équipe prend l’eau.