Alors qu’il avait déclaré qu’il démissionnerait si l’Olympique Lyonnais terminait à la 8ème place en fin de saison, Jean-Michel Aulas n’est plus si sûr de ses propos alors que son club se dirige tout droit vers un tel résultat : "Aujourd’hui, ce n’est plus à moi de démissionner, c’est à mon actionnaire principal (John Textor, NDLR) de dire ce qu’il veut faire. Je suis au service de l’investisseur. C’est vrai, que si on est 8ème, ça sera un échec", explique-t-il à nos confrères de Olympique-et-lyonnais.com.
Il a également évoqué le fait que l’entraîneur du club Laurent Blanc était pleinement intégré dans le processus de décision de recrutement : "Quand Laurent Blanc n’est pas d’accord, il peut le dire, mais il ne peut pas ne pas être d’accord avec ce que l’on fait, car on lui demande à chaque fois sa position".
"Sans économie, il n’y a pas de football"
Le président de l’OL a avoué avoir "fait une erreur" en laissant trop de joueurs arriver en fin de contrat, mais il a aussi profité pour défendre son travail et celui de ses équipes lors du dernier mercato : "Sept joueurs sont partis cet hiver. On a agi, on a investi. Le meilleur joueur de Botafogo (Jeffinho, NDLR) est arrivé grâce à John (Textor, NDLR). On n’est pas restés les pieds dans le même sabot. Qu’aurait-il fallu faire de plus ?", s’interroge-t-il, alors que de nombreuses critiques ont fusé de la part des fans sur la qualité des recrues.
L’économie semble avoir une place omniprésente dans la vision du football de Jean-Michel Aulas : "sans économie, il n’y a pas de football parce qu’il faut avoir les meilleurs joueurs", explique-t-il, tout en précisant que le fait d’avoir des partenaires économiques puissants permettra à l’OL de "gagner une Coupe d’Europe".