Des problèmes de comportements et un prestataire qui pose question. Plusieurs parents de jeunes joueurs aux contrats aspirants seraient déjà montés au créneau. En cause, de mauvais résultats scolaires, en particulier dans les classes de lycées et de filières pro, internes au club. Depuis 2020, l’OL avait fait le choix d’internaliser une partie de ses classes, dans le but d’optimiser le projet sport-étude des joueurs du centre de formation et réduire la fatigue due aux temps de trajets.
Encadrée par le groupe privé Ikigai, cette internalisation rendait jusqu’à cette année un bilan positif avec notamment une réduction des blessures. Responsable d’assurer les cours à 76 aspirants du centre de formation, répartis en huit classes, tout ne se passerait pas comme prévu. Le comportement de certains élèves perturbateurs est pointé du doigt, mais pas que.
La qualité du prestataire privé est aussi remise en question : absentéisme des profs, qualité des cours et la mise à l’écart du contrôle continu dans la note finale… certains appréhendent déjà le taux de réussite de 2023, estimé à la baisse par rapport aux 93% de l’année dernière. Un tout qui inquiète : "Mon fils n’a jamais été mauvais élève, mais en première, ses moyennes en français, en maths ou en histoire ne dépassaient pas les 7,5/20. Je suis très inquiet pour les résultats du bac à venir, et pas que pour le mien", assure au Progrès un père de joueur du centre de formation rhodanien.
Selon leurs informations, le club se serait déjà activé en interne pour reconduire une majeure partie de ses classes dans le circuit public de l’Education Nationale. Les filières générales et technologiques devraient intégrer le nouveau lycée Arnaud-Beltrame de Meyzieu la rentrée prochaine, à seulement 500 mètres de l’OL Academy. Cependant, ce changement n’est pas prévu pour les bacs professionnels.
Les épreuves des Baccalauréats, qui s’achèveront le 15 juin prochain devraient déterminer le maintien ou non de la collaboration de l’OL avec son prestataire privé. Le pourcentage de réussite en sera également un facteur.
il faut externaliser les cours en Afrique ou au Maghreb il y aura une meilleur discipline
Signaler RépondreVu le profil des élèves, je doute que seule l'éducation donnée soit fautive.
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