Ce mardi, en conférence de presse, avant la demi-finale OL-Nantes, Laurent Blanc et Anthony Lopes ont abordé l’éventualité d’une séance de tirs aux buts. Plus probable depuis que les prolongations ont été supprimées des coupes nationales (sauf en finale), cet exercice n’est plus le fruit du hasard dans la communauté des observateurs du football. Elle ne l’est pas non plus du côté de l’OL.
Laurent Blanc dévoilait même qu’avant chaque tour de coupe, ses joueurs se préparent à cette éventualité : "Oui, toujours. Peut-être par superstition mais on en tire toujours les veilles de matchs de coupe. Il vaut mieux être prêt", soulignait le coach mardi en conférence de presse.
Principal concerné par l’exercice, Anthony Lopes y allait de la même analyse : "Cette option est encore plus envisageable, il faut être prêt à tout. Un travail de fond est effectué avec le staff et plus particulièrement Rémy Vercoutre (entraîneur des gardiens de l’OL, ndlr), notamment avec de la vidéo. Dans le football, l’analyse des penaltys a clairement évoluée. Après, il y a toujours un part d’instinct qui fait que parfois, il faut casser les codes", confie le portier lyonnais.
Récemment et tout particulièrement depuis la coupe du Monde, le rapport à la séance de tirs aux buts à nettement évolué. Certains gardiens passent en revue sur quels côtés chaque tireur à l’habitude de placer sa frappe, notamment par le biais d’antisèches scotchées sur une gourde. D’autres préfèrent ne consulter aucune de ces statistiques et se fier à leur seul instinct.
A l’OL, on a fait le choix de la vidéo et des chiffres, mais Anthony Lopes n’a pas caché pouvoir se fier à son intuition. La dernière séance de penaltys en huitièmes de finale de coupe de France avait bien réussi à l’OL. Bis repetita en cas de match nul ce mercredi soir à Nantes ?