Une statistique qui résulte de la dernière lettre hebdomadaire du CIES. Depuis 2018, l’OL est le quatrième club européen des cinq grands championnats à le plus faire jouer ses joueurs de moins de 20 ans, en pourcentage de minutes disputées. Les moins de 20 ans lyonnais représentent donc 7,6% des minutes totales disputées par les joueurs de l’OL depuis cinq années. Seul le Borussia Dortmund, le Stade Rennais et le FC Barcelone font mieux dans le big 5.
A noter que les équipes du championnat français sont assez bien représentées, dans ce top 10 du big 5 : Rennes (2e), Lyon (4e), Toulouse (5e), Reims (6e), Montpellier (8e) et Monaco (9e). La « Ligue des Talents » ne s’est jamais aussi bien nommée.
En Ligue 1, l’OL est donc dauphin de ce classement derrière son homologue rennais. Preuve que le centre de formation est un vivier considérable pour l’équipe professionnelle. Mais est-ce vraiment gage de qualité ? Depuis 2018, l’OL a certes fini deux fois troisième et atteint la saison dernière les quarts de finale d’Europa League, il est moins flamboyant ces dernières années.
L’usage prononcé de jeunes joueurs est aussi là pour palier un manque de profondeur d’effectif. Ce qui permet de lancer de jeunes pépites, à l’image ces derniers temps de Rayan Cherki, Castello Lukeba ou encore Bradley Barcola, qui donnent satisfaction pour leur âge.
Mais cette vitrine du "made in OL" ne cacherait-elle pas les paris manqués de la cellule de recrutement ces dernières années ? Sachant que celle-ci s’est (presque) révolue cette année à ramener ses vieux briscards en terre rhodanienne… Qui en plus croquent une bonne partie de la masse salariale.
De ces statistiques découlent un tas d’interrogations mais font fleurir une certitude : ces dernières années, l’OL forme toujours aussi bien, mais recrute mal.