Présent à son habitude en conférence de presse ce mercredi, à deux jours de Toulouse-OL, Laurent Blanc voulait faire table rase des dernières défaites : "C’était une semaine importante pour le club. On n’a pas su gagner le match de coupe de France, on en est désolé. On doit passer à autre chose. On a tout de même enchaîné deux victoires en championnat", relativise le coach.
Laurent Blanc était visiblement satisfait que ses hommes soient enfin parvenus à remonter le score dimanche dernier contre Rennes, et se tournait vers le déplacement à Toulouse : "On a été récompensé dimanche, on est resté fidèle à notre football. Ça faisait trop longtemps (plus d’un an, ndlr) que Lyon n’avait pas renversé le score. J’espère que l’on attendra moins longtemps pour renverser un autre match, sourit-il. On rencontre une belle équipe de Toulouse qui fait un bon championnat. Ils ont un jeu similaire au nôtre : ils ressortent beaucoup le ballon et commettent parfois des erreurs. Nous sommes deux équipes qui aiment jouer, ce sera un match plaisant", estime-t-il.
Pour ce déplacement dans la ville rose, le coach de l’OL devra rafistoler dans le secteur offensif. Privé de Bradley Barcola suspendu, et d’Amin Sarr toujours forfait, Blanc devra faire des choix. Pourquoi pas relancer un petit brésilien que l’on a très peu vu jusqu’à maintenant : "Il nous manque pas mal de joueurs devant. Bradley (Barcola) prend un carton jaune stupide à Paris. Ce sont des erreurs que tout le monde fait, mais qui ont des conséquences, il faut apprendre de cela. Jeffinho ? C’est certainement une option offensive. En revanche, s’il vient à commencer le match il ne pourra pas jouer 90 minutes entières", glisse-t-il.
Le technicien rhodanien a également abordé son avenir, en référence au tweet de Jean-Michel Aulas, dans lequel le président de l’OL réitère sa confiance en Laurent Blanc et son staff : « Sur mon avenir, je n’y réfléchis pas trop. Quand j’étais plus jeune j’y pensais plus mais à mon âge (57 ans, ndlr) je prends simplement plaisir à faire ce que je fais », conclut-il.