Réunis ce jeudi au siège de la FFF, Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas ont listé une série de mesures, amenant à professionnaliser la D1 et à réformer les championnats. Le président de la FFF et le responsable du football féminin ont détaillé ces changements, qui s’étendent sur deux ans.
La D1 ligue professionnelle en 2024/2025
C’est le principal axe de développement. En retard sur les championnats espagnols ou anglais, la D1 française est sur la voie de la professionnalisation, qui est fixée pour l’exercice 2024/2025. Une ligue professionnelle tant attendue, qui serait contrairement à la LFP chez les hommes en partie interne à la FFF.
Pour adhérer à ce championnat, les clubs devront se doter d’une licence "excellence", qui nécessite une évolution des structures administratives, sportives et médicales. L’accès à de meilleures infrastructures est également requis. La fédération insiste sur ce critère, qui ordonne des terrains d’entraînement et des stades de qualité.
Enfin, les sections féminines pourront ouvrir leurs centres de formation : "en respectant un cahier des charges équivalent aux minima des structures masculines", précise Jean-Michel Aulas. Pour cela, une licence "élite" (un cran en dessous de "excellence"), est nécessaire. Six clubs seraient déjà sur le dossier : OL, PSG, Paris FC, Bordeaux, Montpellier et Fleury 91.
Une réforme des championnats annoncée
La FFF a détaillé la mise en place un système de play-offs en fin de saison : en D1, les quatre premiers se disputeront le titre avec des demi-finales, une petite finale et une finale. Les trois premières équipes seront qualifiées pour la Ligue des Champions féminine.
Au niveau des championnats ça bouge aussi : les premières et deuxièmes divisions vont passer à une poule unique de 12 équipes. Une troisième division nationale sera également créée.
Un effort financier requis
Pour permettre aux clubs pensionnaires de D1 de suivre cette cadence, la FFF promet "un effort économique inédit, qui représenterait une augmentation de 20 à 25% de la dotation fédérale, soit environ 4 à 5 millions d’euros (au total)", selon le président de la 3F Philippe Diallo. En quête de financements, l’institution a également lancé un appel d’offres aux diffuseurs télévisés sur la période 2023-2027. Concernant la structure de cette future Ligue, elle restera interne à la fédération en attendant l’intérêt de futurs investisseurs, peut être dans l’optique d’en faire une société commerciale ensuite.
En attendant, l’heure est à la structuration de ces changements. Jean-Michel Aulas parlait d’une "triple ambition" dans le football féminin : "mondiale avec les Bleues, européenne avec les clubs et nationale avec la D1."
Cette nouvelle ligue professionnelle féminine (LPFF) sera présentée à la prochaine assemblée générale de la FFF le 10 juin prochain. Une fois votée, elle sera effective au 1er juillet 2024.
T.J.
Pourquoi alors avez vous lu cet article et laissé un commentaire ?
Signaler RépondreVous êtes en pleine contradiction
Les français se fichent du football ⚽️ Féminin.
Signaler RépondreEn résumé on fait venir des étrangères a bas coût on espère ainsi faire des grosses plus values ...bref marchand d esclave .
Signaler RépondreLa professionnalisation par les trafics humains .