Amandine Henry a choisi de s'exprimer par voie de communiqué ce mercredi sur les révélations faites.
La joueuse de l'OL féminin a confirmé être actuellement en arrêt maladie. Mais pour des "raisons personnelles, et non par convenance par rapport à cet épisode sportif".
Nos confrères révélaient dans la matinée que l'OL féminin avait refusé la demande d'Amandine Henry de la libérer en avance de son contrat pour qu'elle puisse rejoindre les Etats-Unis et Angel City. Et que depuis, la milieu de terrain ne voulait pas reprendre la compétition et finir la saison avec Lyon.
Dans son communiqué, elle attaque le club qui ne lui a pas proposé de prolongation de contrat alors qu'elle se voyait bien y terminer sa carrière. "On a également pris le soin de me préciser que si le club souhaitait me garder, c'était essentiellement pour des questions d'image vis-à-vis de mes partenaires et de nos adversaires, sans avoir forcément l'intention de me faire jouer", révèle la Nordiste.
"J'avais souhaité rester discrète sur ma situation personnelle afin de ne pas les impacter (ses coéquipières ndlr), et plus largement les salariés du club qui oeuvrent au quotidien pour nous mettre dans les meilleures conditions pour performer chaque week-end, au cours d'une saison déjà si éprouvante pour notre club. (...) Je terminerai en précisant que j'espère malgré tout être en capacité de rejoindre mes coéquipières prochainement pour les aider du mieux que je le pourrai à atteindre nos deux objectifs de cette fin de saison, gagner le championnat et la Coupe de France", conclut Amandine Henry.
Après l'épisode Sara Björk Gunnarsdóttir, c'est un nouveau caillou dans la chaussure de l'OL féminin, jusque-là épargné par les couacs avec ses joueuses.