Et au moins relèveraient de motivations racistes.
C'est pourquoi la Licra Auvergne-Rhône-Alpes se saisit de l'affaire et "condamne avec la plus grande fermeté" cette agression au "caractère raciste (...) avéré" car "les insultes proférées par les agresseurs ne laissent aucun doute".
"L’ouverture d’une enquête par le Procureur de la République, dès le lendemain des faits, devrait permettre l’identification dans les meilleurs délais des auteurs de cette attaque. Notre association se portera partie civile aux côtés de la victime dès l'ouverture d'une instruction ou la saisine d'un tribunal", poursuit la Licra dans un communiqué et espère que des témoins se manifesteront pour "faire avancer l'enquête".
"Nous ne pourrons régler le problème de cette minorité agissante de pseudo-supporters racistes qu’avec le soutien et le concours de tous les acteurs concernés, club, associations de supporters, pouvoirs publics, justice et la LICRA en tant qu’association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Par conséquent, la Licra Auvergne-Rhône-Alpes propose la création d’un groupe de travail afin de mettre hors du stade ces groupes identitaires qui portent préjudice au club, à ses supporters, à la Ville et à toutes les personnes attachées aux valeurs citoyennes. L’urgence est d’agir de manière concrète et concertée contre l’impunité sur tous les terrains", conclut la présidente Myriam Picot, ancienne maire du 7e arrondissement de Lyon.
Les fachos bientôt hors du Groupama Stadium ?