Avec comme objectif de faire mieux qu’en première mi-temps.
L’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais (1999-2003) sera jugé en appel cette semaine à Nancy. Agé de 50 ans, il avait été condamné en première instance l’an dernier à 5 ans de prison dont 2 avec sursis pour sa participation à la fusillade devant une discothèque d’Essey-lès-Nancy en 2011.
Les faits retenus, "violences en réunion, avec préméditation et avec arme", lui avaient permis d’éviter la cour d’assises.
Ce soir-là, ses frères Giovan et Jimmy, avaient été exclus de la boite de nuit des Quatre As. Appelés à la rescousse, Tony et Fabrice étaient venus en découdre avec les videurs sur le parking. Et une fusillade avait éclaté, blessant trois agents de sécurité. Or, les quatre frères Vairelles démentent avoir fait usage d’arme à feu.
Fabrice avait écopé également de 5 ans de prison dont 2 avec sursis, tandis que 3 ans dont 2 avec sursis étaient distribués à Jimmy et Giovan.
Sans oublier trois videurs, condamnés pour violences aggravés contre les deux plus jeunes frères Vairelles à 3 et 4 mois de prison avec sursis.
La justice nancéienne sera-t-elle plus clémente avec le clan Vairelles ? Le procès en appel démarre ce mardi.
La défense de l’ex-buteur des Bleus, de Lyon et de Lens plaidera la nullité de la procédure, estimant que l’enquête a été "ratée et minable". Tony Vairelles revient sur cette affaire et son incarcération dans un livre sorti en 2022 et intitulé Balles au centre.