Alors que l’on apprenait ce jeudi que John Textor, nouveau PDG de l’OL, devrait activer bon nombre de leviers pour valider le passage à la DNCG sans encombre, un autre volet financier urge. En effet, comme stipulé dans les accords de vente du club à Eagle Football, John Textor doit encore racheter les 12% restants des actions publiques d’OL Groupe. Soit une somme correspondant à 57 millions d’euros, sur le principe d’une reprise à 3 euros l’action.
Pour ce faire, une OPA (offre publique d’acquisition) doit être lancée, et prévoyait de l’être au 15 février dernier. Mais elle n’a toujours pas été entreprise par les Américains. L’Equipe révèle ce vendredi que l’OL a reçu "une mise en demeure de l’AMF (autorité des marchés financiers) il y a quelques semaines", tout en précisant que John Textor en aurait pris connaissance depuis seulement quelques jours.
Pressé par les autorités financières, John Textor doit maintenant accélérer la stratégie initialement prévue pour cette OPA. Mais problème, l’homme d’affaires américain comptait sur les ventes rapides de l’OL féminin et du Reign. Sauf que la réalité est toute autre qu’une simulation Football Manager, et que ces transactions-là traînent.
Mais le quotidien sportif affirme que les choses s’accélèrent, maintenant que Jean-Michel Aulas est hors-jeu. Les ventes de la section féminine et du Reign avancent bien et l’OPA devrait être lancée la semaine prochaine.
D’éventuels recours de la part des actionnaires historiques de l’OL ne sont pas à exclure, si John Textor et les siens ne remplissent pas leurs obligations. Néanmoins, le board américain reste confiant pour répondre à celle-ci dans les temps.