A un peu moins de deux mois du lancement de la Coupe du Monde féminine, qui se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande, la France ainsi que plusieurs pays en Europe n’ont pas encore de diffuseur attitré pour la retransmission de l’évènement. Invitées à répondre aux questions des journalistes lors d’un "media day" organisé ce mercredi par l’OL, huit joueuses aux nationalités différentes ont abordé la question. Et les réponses sont unanimes.
Eugénie Le Sommer, en représentante française, regrette cette absence d’intérêt autour de la Coupe du Monde féminine : "C’est dommageable, il y a quatre ans c’était en France et c’était normal qu’elle soit autant exposée. J’aurai préféré qu’on parle en mieux de cette Coupe du Monde plutôt qu’à propos de l’attribution des droits télévisés. (…) Il faut que tout le monde y mette du sien et que le football féminin soit reconnu à sa juste valeur", estimait la meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France féminine.
Hôte de la compétition avec l’Australie, Ellie Carpenter faisait également état de l’une des problématiques du football féminin : "C’est le cas dans beaucoup de pays, notamment dans le cas de l’Australie avec le décalage horaire. Mais le football féminin se doit d’être retransmis", affirmait l’arrière droit aux 59 sélections avec les Matildas, du haut de ses 23 ans.
On apprenait avec Sara Däbritz que l’Allemagne n’a pas non plus de diffuseur pour le Mondial : "C’est le même problème chez nous. Ça dépasse le football, c’est un problème de société. Tout le monde devrait pouvoir regarder du football", estimait-elle.
Si Ada Hegerberg se voulait optimiste quant à la retransmission de l’évènement, estimant que "tout le monde va trouver une solution", Vanessa Gilles tenait un autre discours, plutôt intéressant.
La Canadienne, championne olympique en titre, analysait que la FIFA "essaie de vendre les droits du football féminin à sa juste valeur, il ne faut pas les brader. C’est frustrant de voir ça et en France, on doit faire mieux et vite. Même dans notre championnat on voit que ce n’est pas suffisant. Nous pour une finale on joue dans un stade de 6 000 places, pendant qu’en Angleterre on arrive à remplir Wembley."
Un discours fort de la part de Vanessa Gilles, qui regrette un manque d’investissement général dans le football féminin en France.
Alors que le Mondial australo-néo-zélandais débutera le 20 juillet prochain, la FFF et la FIFA et les diffuseurs n’ont toujours pas trouvé d’issue quant à la retransmission des rencontres. Espérons que la voix des Fenottes incitera quelques diffuseurs à enfin se manifester, pour éviter un triste épisode, qui freinerait l’exposition mondiale du football féminin.
T.J.
Encore une preuve que les diffuseurs n'en ont rien à faire de telle ou telle compétition, le but c'est d'abord de récolter un max de pognon.
Signaler RépondreS'il n'y a pas assez à se mettre dans les fouilles ils laissent tomber, comme l'état laisse tomber les chaines du service public...
C'est sûr que c'est triste. Après, déjà que le foot Fem. a du mal à attirer les foules, organiser la Cdm en Australie était pas l'idée du siecle. Déjà qu'a 21h les gens regardent peu.. alors à 3h du mat.. ?!
Signaler RépondreC'est vrai que c'est mieux de payer pour diffuser du curling, des fléchettes et tout autre "sport" qui n'intéresse personne !!! Si le foot féminin veut progresser, ça passe par la diffusion des grandes compétitions. Ca joue quand même pas mal du côté des USA, ou de certains pays d'Europe.
Signaler RépondreJe pense qu'on a atteint le sommet et que le foot d'aujourd'hui n'est plus du sport, juste le moyen de pomper du fric et d'engraisser le monde du capital.
Signaler RépondreCela fait déjà 1 an que j'ai résilié mon abonnement à l'OL, je faisais partie des dingos du ballon et croyez moi, j'ai retrouvé ma sérénité et mon équilibre.
On préfère voir un match de foot feminin, que voir des pochtrons taper le carton dans des bars glauques , pour ensuite voir ces mêmes urluberlus faire des doigts d'honneur, et insulter les joueurs adverses , à moitié nu dans un stade qui pu la bière 🍺...
Signaler RépondreC'est justement parceque ce n'est pas du foot que personne ne regarde ! Pas d'ego, très pauvre techniquement et tactiquement... Personne ne va payer pour voir des filles jouer à la baballe !
Signaler RépondreOn constate le très grand écart entre les paroles "parité, égalité etc etc" et les faits.
Signaler RépondreLe foot féminin n'est pas un sport business mais un sport très agréable à regarder car l'essence meme du foot jeu collectif et pas d'égo ni de cinoche à la fausse faute.
Une occasion peut être de remettre dans les cours d'école un terrain de foot pour que les filles puissent jouer aussi.
Petites reines sont des mendiantes et oui !!!
Signaler RépondreFoot féminin une des plus grosses escroqueries médiatiques qui a fait croire pendant des annees qu’elles remplissaient les stades
Signaler RépondreC'est normal, ça n'intéresse personne le foot féminin !!!!
Signaler RépondreLe qatar pourrait mettre la main à la poche, avec Aulas...
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