Interrogées tour à tour ce mercredi, sept étrangères de l’OL féminin (pour autant de nationalités différentes) ont pu donner leur avis sur le niveau de l’équipe de France, à deux mois de la Coupe du Monde. Et globalement, ce qui ressort des joueuses d’Hervé Renard ne concerne pas vraiment la force collective.
A l’image de Daniëlle Van De Donk (Pays-Bas), de Sara Däbritz (Allemagne) et de Vanessa Gilles (Canada), qui évoquaient "de fortes individualités" et "des éléments techniques", au moment d’aborder les qualités de cette équipe de France féminine. Mais est-ce vraiment un compliment ?
Par exemple, Vanessa Gilles faisait une claire distinction entre la philosophie de jeu française et canadienne : "Ce qui ressort de notre sélection, c’est la force collective" analysait-elle ce mercredi. Cette même alchimie, qui avait permis aux Canadiennes de ramener une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
Si les propos des étrangères de l’OL ont permis d’identifier un éventuel axe d’amélioration collectif chez les Bleues, ils placent globalement les Tricolores comme favorites du Mondial. C’est le cas d’Ellie Carpenter (Australie), qui jouera la Coupe du Monde dans son pays : "La France peut gagner le Mondial", confiait-elle aux journalistes.
Signe Bruun allait même plus loin : "La France est un grand favori" déclarait la Danoise, qui encensait la qualité de cette équipe française.
Hervé Renard aura la lourde tâche cet été de créer un groupe soudé collectivement. En l’état, l’équipe de France féminine est vue comme une équipe qui dispose de fortes individualités. Mais tout spécialiste de football sait que ce n’est pas suffisant pour remporter le graal du football mondial.
Les Wendie Renard, Eugénie Le Sommer, Delphine Cascarino (si elle n’était pas obligée de déclarer forfait à cause de sa blessure au genou) et consorts devront également jouer leur rôle pour que cette équipe de France se forge une vraie identité de jeu.