Ce mardi midi, les dirigeants du club de Chasselay faisaient le point sur le développement de la structure du club, quelques jours après la montée validée en National 1, lors d’une conférence de presse. Entre objectifs sportifs et développement, l’équipe des communes d'Anse, de Champagne-au-Mont-d'Or, de Chasselay et de Tassin-la-Demi-Lune se rapproche du monde professionnel pas à pas.
Objectif maintien !
Tout juste titré champion de la poule D de National 2, le GOAL FC évoluera à l’échelon supérieur, et commencera sa longue saison en août prochain. Treize exercices durant lesquels le club "n’a jamais rien lâché", comme le soulignait Jocelyn Fontanel, qui rajoutait qu’il "sera le Petit poucet en N1, et ça nous convient bien." Le co-président du club avec Olivier Delorme, scandaient tour à tour le même et seul objectif pour la saison prochaine : le maintien.
A l’intersaison, les dirigeants du GOAL FC devront gérer un budget serré et "ne fera pas de folies" pour le mercato. Le club veut "s’appuyer sur des joueurs d’expérience avec le recrutement de 5 à 6 joueurs au niveau N1", tout en conservant entre "60 et 70% de l’effectif actuel", annonce Olivier Delorme. Ça devrait aussi bouger dans le staff. Pierre Thimonier, entraîneur de la réserve, devient adjoint aux côtés de Fabien Pujo, Raphael Ribouchon arrive en qualité de préparateur physique en provenance de l’US Dunkerque et Arnaud Serrette, analyste vidéo, a également prévu d’être engagé. Fini les écarts, les "joueurs passeront désormais sur la balance tous les lundis", souriait Olivier Delorme.
"Embellir la vieille dame"
La formule fait sourire, mais pourtant elle illustre toute une liste d’obligations à respecter pour être en N1. Résident du stade Ludovic Giuly de Chasselay, propriété de la commune, le GOAL FC doit répondre aux normes. Ce qui passe par la rénovation des vestiaires et l’obtention d’un éclairage plus puissant, d’un nouveau tableau d’affichage et un banc de touche plus long. De quoi "embellir la vieille dame", s’amusait Jocelyn Fontanel. Les travaux commencent d’ailleurs le 15 juin prochain.
La modeste enceinte avait accueilli plus de 1500 âmes contre le Stade Bordelais, et les dirigeants veulent voir plus loin, pour mieux aménager l’espace les jours de matchs, notamment pour les partenaires et les VIP.
Le club aux 1800 licenciés est d’ailleurs en discussions pour rapatrier les tribunes démontables de l’ancien Matmut Stadium de Vénissieux, aujourd’hui à l’abandon (sur le même principe que le stade des Antonins à Nîmes). Objectif : 800 places assises. Le club espère la saison prochaine une moyenne d’affluence de 1200 personnes par match, tout en générant plus de revenus buvette.
Pour financer toutes ces évolutions infrastructurelles, les présidents comptent sur le mécénat (permis par le statut d’association), les subventions de la FFF et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
En route vers le statut professionnel ?
Avec cette montée, le GOAL FC tombe à pic. Pas étonnant, à un an de la transition du championnat N1 en Ligue 3 professionnelle, que les dirigeants priorisent avant tout le maintien, au même titre que Philippe Terrier au FCVB. En ce sens, le club pourrait se développer avec des subventions et des droits TV plus conséquents. Et à moyen terme par l’ouverture d’un centre de formation.
Les jeunes équipes du club se portent plutôt bien avec notamment un titre de champion R1 pour les U20, et l’établissement d’un "pôle ambition", comme annoncé par Mickael Mendez. Le manager général du GOAL FC espère "un programme de sport-études" et confie à Lyon Foot que "des discussions sont entreprises avec des collèges environnants."
Avant de rêver de Ligue 3, le GOAL FC veut tout mettre en œuvre pour assurer son maintien la saison prochaine, avec "humilité" comme mot d’ordre. Désireux de se démarquer du "foot business", bien qu’"obligés d’y rentrer", les dirigeants du Grand Ouest Association Lyonnaise sont décidés à développer leur club, sans se précipiter.
"Ici, ce n’est pas le FC Versailles, mais on n’arrive pas les poches vides non plus", affirmait Jocelyn Fontanel, un brin taquin.
Les hommes de Fabien Pujo reprendront le chemin de l’entraînement le 2 juillet et effectueront un stage de préparation à l’Alpe d’Huez, avant de débuter le championnat de National 1 le week-end du 11 août.
T.J.
En espérant , qu'il ne feront pas uniquement l'ascenceur , pour redescendre en Juin 2024 .Lorsque l'on voit les difficultés rencontrées par Bourg en Bresse qui redescend en CFA 2 cette année ; avec un autre budget et une structure d'accueil bien supérieure .Il y a du soucis à se faire !!! Malgré tout cela peut permettre au Club de grandir et d'avoir un stade au norme du National.
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