La saison 2022/2023 marque un tournant dans l’histoire du club lyonnais. La rédaction de Lyon Foot revient sur une saison très animée, tant sportivement que structurellement. A l’été 2022, Jean-Michel Aulas présente un certain John Textor le 21 juin à la presse : le nouveau repreneur de l’OL. Mais la vente est loin d’être finalisée et traînera de longs mois. Sur le terrain, l’OL compte sur ses anciens joueurs pour se renforcer, et enregistre notamment les retours d’Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso.
Lyon est dans le coup en Ligue 1 avec quatre victoires sur les cinq premiers matchs, mais perd les pédales dans les grands rendez-vous. Après un bon début, les joueurs de Peter Bosz enchaînent quatre défaites, contre Lorient, Monaco, Paris et Lens. Ce dernier est limogé par la direction le 9 octobre et remplacé par Laurent Blanc. De retour sur un banc de Ligue 1 pour la première fois six ans après son départ du PSG, le président ne change pas vraiment la donne : à la trêve internationale en novembre, l’OL est à une décevante 8e place.
Vente du club et mercato cata
Après des mois de négociations et d’ultimatums, John Textor devient le nouveau propriétaire de l’OL par sa holding Eagle Football, le 19 décembre 2022. Un rachat à hauteur de 800 millions d’euros, censé permettre à Lyon de retrouver les sommets européens dans les prochaines années, avec un slogan : "Make this team better", signé John Textor. Jean-Michel Aulas reste président de l’OL, pour une durée de trois ans, en théorie.
En janvier, les hommes de Laurent Blanc perdent par deux fois à domicile, contre Clermont et Strasbourg, match durant lequel certains supporters lyonnais ciblent les indésirables et tentent de pénétrer sur la pelouse. C’est le chaos total et la fracture entre le club et les fans n’a jamais été aussi profonde. Lors du mercato hivernal, l’OL parvient à faire revenir Dejan Lovren et déniche Amin Sarr et Jeffinho. Pas très convaincant… Dans le même temps, les indésirables Jeff Reine-Adélaïde, Karl Toko-Ekambi et Romain Faivre sont prêtés.
Du mieux et l’espoir d’un titre en coupe nationale
En février, Lyon va mieux en championnat, compte sur la coupe de France pour entretenir sa dynamique, mais continue d’en faire voir de toutes les couleurs à ses supporters. Capables de perdre à Auxerre comme de gagner à l’extérieur contre le PSG, la régularité manque aux coéquipiers du prolifique Alexandre Lacazette, qui enchaîne les buts. Largués au classement, les Lyonnais voient petit à petit l’Europe s’éloigner, et la coupe de France devient un objectif majeur. Malheureusement les Gones effectuent leur pire match de la saison en demi-finale, contre un Nantes déjà émoussé.
Condamnés à l’exploit en championnat, les Rhodaniens ne parviennent pas à enchaîner plus de deux victoires sur les neuf derniers matchs, après des défaites évitables contre Marseille, Clermont et Nice. On retiendra cette époustouflante remontada contre Montpellier à domicile, où l’OL, mené 4-1, s’impose 5-4 grâce à son général et un Bradley Barcola qui n’en finit plus de s’affirmer. Le soir-même de ces matchs qui n’arrivent qu’une fois tous les dix ans, le club allait tourner une page de son histoire.
Le départ de Jean-Michel Aulas et les pleins pouvoirs pour John Textor
Le lundi 8 mai 2023, la direction de l’OL communique que Jean-Michel Aulas n’est plus président de l’OL, après 36 ans de règne. John Textor prend les fonctions (provisoires) de PDG et s’engage à nommer un directeur sportif et un "chief-scout" pour déléguer ses pouvoirs. Pas fan de la méthode Aulas, l’homme d’affaires américain n’a pas fait de sentiments et impose sa vision du football à Lyon. Un dernier hommage à Jean-Michel Aulas contre Reims le 27 mai, un ultime match à l’image de la saison lyonnaise contre Nice… Toutes les têtes sont déjà braquées sur à quoi ressemblera le nouvel OL, celui capable de côtoyer les sommets européens. Mais…
Pas d’Europe pour la deuxième année consécutive
Sans surprise, l’OL ne disputera pas de coupe d’Europe pour la deuxième fois en deux ans. Une première depuis la saison 1994/1995. Avec une septième place, les coéquipiers d’Anthony Lopes ont été la troisième meilleure équipe de Ligue 1 sur la phase retour, mais ont manqué de régularité et payent une première partie de saison catastrophique.
Irrités par l’excuse de l’énième "saison de transition", les supporters de l’OL s’impatientent. Lyon a raté sa saison et doit maintenant se tourner vers l’avenir, en même temps que le club ait pris un virage dans son histoire. Pour que cette saison ne soit qu’un mauvais souvenir, la direction américaine devra convaincre. Première étape : un recrutement réussi cet été.
T.J.
Et oui une triste et décevante 7 eme place alors que ce soir paqueta gagne une coupe d’Europe on est mal pour longtemps je pense
Signaler RépondreIl faut dire que ce capitaliste lyonnais, qui a largement profité de l'aubaine publique pour son enrichissement personnel, était devenu insupportable avec ses critiques soit de l'arbitre, soit des médias, soit de la pelouse, soit de la météo, mais jamais jamais il ne s'est remis en question, préférant titiller sans arrêt sur les médias comme un twitto ado en rébellion, ce qui l'a conduit à se faire éconduire.
Signaler RépondreEt personnellement, et je sais que je ne suis pas le seul, eh bien ça m'apaise de savoir qu'il s'est fait virer et qu'on a pu, à cette occasion, voir qu'il avait sans aucun scrupule fait le profit personnel de toutes les énormes subventions et aides publiques qu'il a réussi à pomper sur les contribuables, avec la complicité du baronnet de l'époque qui, à sa façon, s'est puni lui même dans le dernier acte électoral minable pour tenter de conserver son siège qu'il croyait éternel.
D'un côté ont achete et de l'autre ont brade la peuve en bas
Signaler Répondrehttps://www.ol.fr/fr/actualites/boutique-en-ligne-j-3-avant-la-grande-braderie-de-l-ol
c'est comme cela quand on achète un club de chèvres !!!
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