Plus que huit jours avant la 9e édition de la compétition qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande. Si la latérale lyonnaise se dit confiante pour cette Coupe du Monde et que "le groupe vit bien", c’est en grande partie l’arrivée d’Hervé Renard comme sélectionneur à la place de Corinne Diacre qui a changé l’esprit d’équipe : "Il a apporté son expérience et de la cohésion, on est en train de passer un cap pour cette Coupe du Monde, je la sens bien."
Elle pointe notamment du doigt le manque d’effectif professionnel sous l’ancienne sélectionneuse et le manque de stratégie footballistique : "Hervé Renard est arrivé avec un projet de jeu alors qu’avant, il n’y avait pas beaucoup de filles qui comprenaient. Elles partaient à gauche, derrière… Corinne Diacre manquait d’organisation."
Une victoire française historique ?
Les entraînements peuvent également être mieux travaillés depuis l’arrivée de celui qui a battu l’Argentine en Coupe du Monde avec l’Arabie Saoudite : "Hervé Renard est venu avec des coachs adjoints et ça nous manquait avec Diacre. On peut être éparpillé sur le terrain mais il y a toujours un coach avec nous."
Avec cette compétition internationale, et peut-être une première victoire française, Selma Bacha espère que cela fera avancer l’image du football féminin : "Les infrastructures du football féminin doivent être améliorées, les terrains ne sont parfois pas bons, tu peux te blesser. Moi je n’ai pas à me plaindre mais par rapport à d’autres clubs, ça me fait de la peine des fois." Elle cite notamment un exemple, celui de la finale de la coupe de France féminine 2023 qui s’est jouée à Orléans dans un stade d’un peu plus de 7000 places tandis que la finale de la coupe d’Allemagne a eu lieu à Cologne dans un stade de 40 000 places à guichet fermé.