Dans un document transmis à la DNCG en décembre dernier et relayé ce mercredi par l’Equipe, Jean-Michel Aulas, alors encore à la tête du club, avait promis de vendre pour environ 110 millions d’euros d’ici juin dernier. Le désormais président d’honneur de l’OL comptait notamment sur la vente de Malo Gusto (effectuée à Chelsea), de Castello Lukeba et de Karl Toko-Ekambi pour passer sans encombre le passage devant le gendarme financier du football français.
Toutes ces ventes étaient estimées selon la valeur et le potentiel des joueurs concernés, si ce n’est sur celle de Karl Toko-Ekambi, que JMA portait à 20 millions d’euros. Bien loin des trois millions d’euros qui se négocient aujourd’hui dans l’optique de son départ de l’OL. Le club comptait également sur la levée de l’option d’achat de Tino Kadewere à Majorque.
L’éviction du président emblématique et le souhait de John Textor de ne plus vendre ses meilleurs jeunes est très vite venu rendre obsolète cette liste de promesses, pourtant validée par la DNCG lors de sa transmission.
Un budget estimé à 25 millions d’euros mais une masse salariale encore trop élevée
Le quotidien sportif affirme que l’OL "disposerait tout de même d’une enveloppe de 25 millions d’euros, sans grosse vente, pour mener à terme son mercato", alors qu’il reste un peu plus d’un mois avant la clôture du marché des transferts. Les dirigeants lyonnais chercheraient encore à recruter un milieu défensif, un attaquant et un défenseur central.
Mais ce n’est pas tant le budget des indemnités transferts qui pose problème, mais surtout la masse salariale, désormais encadrée par la DNCG. Dans cette optique l’OL doit vendre ses derniers indésirables comme KTE, Tino Kadewere ou encore Jeff Reine-Adelaïde… Pour ainsi éviter les transferts avortés comme récemment avec Renato Tapia.
Ces informations vont tout de même à l’encontre des rumeurs sur les pistes Hakim Ziyech et David Neres, qui deviennent complètement irréalisables avec une enveloppe si ridicule. Il faut croire que les dirigeants rhodaniens se prennent à rêver de grands joueurs alors même que les comptes ne sont pas encore totalement assainis.