Il est donc rare d'entendre parler ses membres.
Mais, attaquée par John Textor et les supporters lyonnais, dont certains sont persuadés que Jean-Michel Aulas a oeuvré pour obtenir des sanctions contre l'OL, elle réplique par la voix de son président.
Dans l'Equipe, Jean-Marc Mickeler a estimé que ces rumeurs étaient infondées : "C’est du pur fantasme. Personne ne fait pression sur la DNCG. C’est absolument faux".
Le président de la DNCG explique également la décision du gendarme financier de surveiller de près le club lyonnais : "Si le budget avait été présenté par Jean-Michel Aulas, la mesure aurait été la même. Les attentes vis-à-vis de l’OL étaient claires. Les réponses apportées le jour de l’audition n’étaient pas en ligne avec ces attentes. La commission a donc pris des mesures qu’elle aurait prises vis-à-vis de n’importe quel autre club. Pour respecter les demandes, l’OL devait avoir, sur le compte de la SASP (société anonyme à sportive professionnelle, NDLR), 60 millions d’euros apportés en compte courant d’actionnaire. Cela n’avait pas été fait le jour de l’audition. Quand on demande à un club de mettre de l’argent en compte courant, il faut qu’il soit immédiatement disponible pour le management afin d’honorer les échéances de trésorerie".
C'est sur ce dernier point que l'incompréhension a été la plus grande entre la DNCG et John Textor qui avait apporté la somme requise, mais pas sur les comptes du club.