Les temps changent et tout va plus vite avec les Américains. Au moment de son éviction par John Textor en mai dernier, Jean-Michel Aulas était dans la foulée nommé président d’honneur du club et disposait d’une liste de privilèges, lui qui est toujours actionnaire minoritaire du club. Ces dernières semaines, plusieurs rumeurs indiquaient que l’ex-président de l’OL avait désormais un accès plus limité, notamment au Groupama Stadium.
Dans l’antre pour laquelle il a tant œuvré ces 15 dernières années, Jean-Michel Aulas n’a plus accès à la loge présidentielle appelée "Président Box", dans laquelle il ne se gênait pas pour inviter tout son gratin lyonnais et d’ailleurs. RMC parle d’une "cinquantaine de personnes" par match, qui on l’espère ont bien profité des lieux avant de retrouver des places grand public (ou VIP au prix d’un SMIC). La fête est finie : "Il faut qu’il comprenne qu’il n’est plus président", souffle un habitué du club à nos confrères.
L’abolition des privilèges version US reste tout de même assez souple. Dans le cadre de ses activités à OL Groupe, JMA n’est pas non plus à plaindre puisqu’il conserve l’accès à une loge centrale du stade, à une place de parking attitrée et à une voiture de fonction. Détail amusant du déclassement auquel il est confronté, ses initiales "JMA" ont même été retirées de son véhicule.
Heureusement les 100 millions d’euros perçus par JMA à la vente du club, assortis des 15 supplémentaires touchés lors de son éviction en mai dernier, ne devraient pas trop faire passer de nuits blanches à l’intéressé.