Ce jeudi soir, alors que les efforts des dirigeants lyonnais sont clairement dirigés vers la fin du mercato, Jean-Michel Aulas a dégainé un communiqué de presse rédigé par le cabinet de gestion de crise 2017.
Via sa société Holnest, Jean-Michel Aulas revient à nouveau sur des points déjà évoqués de sa brouille avec John Textor. L'ancien président de l'OL explique ainsi qu'il aurait accepté de vendre toutes ses parts en décembre si l'Américain n'avait pas voulu le conserver comme dirigeant du club.
JMA poursuit avec sa "brutale" éviction, la cession de ses titres consécutive à cette dernière et donc au coeur du problème actuel, qui l'a poussé à saisir le tribunal de commerce de Lyon pour que l'OL lui rachète ses parts comme convenu. Il révèle qu'il n'y avait que 3000 euros sur les comptes bancaires français d'Eagle Football et qu'il n'a donc pas pu être payé le 10 août.
"Alors qu'Holnest a multiplié en vain les tentatives de négociations, la situation à laquelle est actuellement confrontée OLG a donc pour seules causes l'exigence de John Textor que ce soit OLG qui se substitue à Eagle dans l'obligation de rachat des actions qui était l'obligation initiale de Eagle, et les manquements répétés de John Textor et Eagle Football à leurs obligations contractuelles à l'égard d'Holnest", indique le communiqué de presse.
Enfin, Jean-Michel Aulas dément vouloir mettre en difficulté l'OL, notamment durant le mercato. Et garantit que même après la cession totale de ses parts, il aura "comme seule volonté que le club soit au sommet, en particulier sur le plan sportif".
Au vu des retours sur X/Twitter de ce communiqué, pas sûr que les supporters soient conquis. Car en parlant d'abord à la presse, JMA avait adopté un discours victimaire et boursouflé des poncifs habituels sur ce qu'il a fait pour l'OL. Des choses que l'on retrouve dans le communiqué de 2017, qui a rajouté des explications longues et peu claires sur le pourquoi du comment du rachat des actions et du gel des comptes.
Vivement dimanche soir pour qu'on se souvienne que le vrai problème du club se situe sur la pelouse.