Après la rouste infligée ce dimanche soir par le PSG (1-4), Santiago Cucci a pu faire le point sur la situation très compliquée de l’OL en zone mixte. L’occasion pour le président exécutif du club de remercier un public déjà à cran : "On est frustrés, déçus. Je voulais remercier les supporters, qui ont été très bons avec nous. Ils ont raison, c’est normal qu’ils exigent qu’on se batte pour ce maillot", a-t-il déclaré.
Santiago Cucci a été très bref sur l’actualité qui relie John Textor et Jean-Michel Aulas en décrivant l’extrasportif comme un "cirque" et ne s’est pas gêné pour piquer Castello Lukeba et plus précisément Bradley Barcola : "Notre projet est bâti sur le centre de formation et quand on en sort ce n’est pas pour rester deux ans dans le club. On reste 4-5 ans, on est fiers du maillot."
Le natif de Villeurbanne, qui a signé au PSG la semaine dernière et qui a effectué ses débuts contre son ancien club dimanche, reçoit maintenant les critiques de son ancien président après avoir essuyé une pluie d’insultes de la part des supporters. Très critiqué pour son départ et conspué dans son ancien jardin, Bradley Barcola devait avoir les nerfs solides ce dimanche soir.
Menacé après une troisième défaite en quatre matchs, Laurent Blanc semble plus que jamais sur la sellette. Et les propos de Santiago Cucci ne font qu’épaissir le brouillard qui se forme autour de son avenir : "Laurent Blanc ? Ce n’est pas le seul responsable, c’est tout le monde, on est dans le même projet. Je ne vais pas vous répondre sur cette question. Il faut un entraîneur qui entraîne", a-t-il lâché ce dimanche soir avant de confier que "la trêve permettra de ses dire les choses" et que "le club est au-dessus de tout."
Des propos assez vagues et un silence prévisible sur le cas Laurent Blanc, qui semble de plus en plus menacé. D’autant plus que Lyon ne rejoue que dans deux semaines et que l’impulsif John Textor pourrait sortir un "you’re fired" typique des US, lui qui ne fait pas vraiment dans le social dans ses clubs d’Eagle Football.
Bon dernier du championnat, l’OL est en crise et les dires de son président exécutif pourraient être un aperçu de potentiels gros changements à venir dans les prochaines semaines.