Après avoir été débarqué (délivré ?) de l'OL par John Textor, Laurent Blanc était auditionné ce mercredi par la commission d'enquête parlementaire sur les défaillances au sein des fédérations françaises de sport.
Les députés souhaitaient ainsi revenir avec lui sur l'affaire des quotas. En 2011, alors que Laurent Blanc était sélectionneur des Bleus, une enquête de Mediapart avait révélé que lors de réunions de la DTN, la question des binationaux et donc des jeunes de couleur avait été évoquée.
"Je vais être très clair avec vous. Ce qui me désole, c'est qu'on en reparle que 12 ans après. Il y a eu cette réunion, des amalgames qui ont été faits et on n'en a pas reparlé. Pendant 12 ans, il ne s'est pas passé grand-chose. Ce n'était pas dans mes attributions d'être dans les réunions de la DTN. On m'avait invité car je pense que des gens avaient de mauvaises intentions. Je pensais qu'on allait parler football et développement des jeunes", a déclaré Laurent Blanc lors de son audition.
"On a poussé plus l'analyse en disant qu'il y avait un pourcentage élevé d'internationaux étrangers. C'était la question des binationaux. C'est là qu'on a été enregistrés. Sur une question à la fin, cette réunion a été très mal vécue, par moi et par d'autres, car il y a eu des amalgames qui ont été faits et ça a été assez insupportable après", a-t-il poursuivi.
La commission parlementaire doit désormais auditionner Karim Benzema. Le natif de Bron a tenté via ses avocats d'échapper à la convocation, mais l'attaquant exilé en Arabie Saoudite devra s'y plier en visioconférence.