Le changement d’entraîneur a été effectué, maintenant place au terrain. Ce samedi soir, l’OL affronte le Stade Brestois à l’extérieur, pour le compte de la 6e journée de Ligue 1. Les deuxièmes débuts de Fabio Grosso, cette fois-ci en tant qu’entraîneur principal, sont très attendus tant la situation de l’OL en championnat est catastrophique. Lyon est 16e, barragiste et n’a toujours pas empoché la moindre victoire cette saison en Ligue 1. Les coéquipiers de Maxence Caqueret restent sur un match nul décevant à domicile contre le Havre (0-0) dimanche dernier.
L’entraîneur italien avait laissé l’image d’un joueur propre lors de son passage à l’OL entre 2007 et 2009, et doit aujourd’hui fédérer un groupe "autour de valeurs communes", selon ses propres dires en conférence de presse ce mercredi. Lors de celle-ci, Fabio Grosso refusait d’aborder des individualités, sur lesquelles l’OL s’est beaucoup trop reposé ces dernières saisons, et exprimait la volonté de "faire des choses simples." Message plus ou moins reçu par un Ernest Nuamah désireux "d’aider l’équipe avec (ses) qualités", alors que c’est toute une attaque lyonnaise qui est aux abois depuis le début de l’exercice.
Réveiller l’attaque, colmater la défense
Avec seulement trois buts inscrits lors des cinq premiers matchs, l’OL est la pire attaque du championnat et son artillerie tarde à sortir du coma (Alexandre Lacazette est le seul joueur à vocation offensive à avoir marqué cette saison). Fabio Grosso exprimait la volonté de "créer des espaces" et espère compter sur un Alexandre Lacazette efficace, un Ernest Nuamah plus réaliste, un Rayan Cherki plus collectif et un Diego Moreira dans la lancée de ce qu’il avait proposé face au Havre.
"Bien défendre", l’une des priorités du nouvel entraîneur, au même titre que bon nombre de supporters lyonnais lassés d’une arrière-garde qui gère mal la profondeur. L’OL est toujours privé de Dejan Lovren pour ce match, lui qui poursuit sa reprise en individuel. Un système à quatre défenseurs pourrait être privilégié, où le tandem Clinton Mata-Sinaly Diomandé s’était montré convaincant il y a six jours. Ce premier match d’une nouvelle ère doit être déjà référence pour la défense lyonnaise, avant-dernière du championnat à l’aube de ce sixième opus.
Contenir la folie brestoise
Ce sera aussi la clé du match. Les locaux réalisent un début de championnat tonitruant : avec trois victoires, un nul et une défaite, Brest est deuxième de Ligue 1, à un point derrière le leader monégasque. Emmenés par l’entraîneur Eric Roy et portés par l’attaquant Romain Del Castillo (3 buts en championnat), qui sont deux anciens de la maison, les Bretons restent sur une victoire à l’extérieur à Reims (1-2) et ont remporté trois de leurs cinq premiers matchs de championnat. Une première dans l’élite pour le club finistérien.
A Lyon, la volonté de tout un club de faire table rase d’un début de saison cauchemardesque doit maintenant se matérialiser sur le terrain, à 764 kilomètres de la capitale des Gaules. Un succès pourrait enfin lancer un élan positif. Et pourquoi pas en Finistère, là où tout commence ?
Coup d’envoi de Brest-OL ce samedi à 21h au stade Francis Le Blé.
T.J.
ouai on dit quand on est nul!!!!! comme beaucoup de lyonnais voulait les ecolo eeeeeu?? sur?
Signaler RépondreSaint-Etienne va remonter en Ligue 1. Ils ont mal démarré la saison mais le train est lancé
Signaler RépondreGrenoble a aussi sa chance de monter
Pourquoi pas? Ce serait un mal pour un bien:
Signaler RépondreOn pourra avoir de beaux derbys face a Grenoble et Sainté si on descendait en L2.
n'oubliez pas que beaucoup de lyonnais et lyonnaises veulent voir l'OL descendre en Ligue 2
Signaler RépondreSupporter stephanois.
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