Dans une interview accordée à Canal+, Maxence Caqueret a abordé la crise sportive que traverse l’OL, qui n’est que 17e de Ligue 1 après six journées : "J’ai vu mon club gagner des trophées, j’ai disputé une demi-finale de Ligue des champions avec. D’arriver à ce stade-là, de rien démontrer, c’est hyper frustrant et déstabilisant, c’est mon club formateur donc ça fait encore plus mal", confie-t-il.
Questionné sur la guerre interne et médiatique entre Jean-Michel Aulas et John Textor, le milieu de terrain de 23 ans reconnaît qu’elle a pu impacter son groupe : "Ça nous a déstabilisé" mais n’en veut pas à l’ex-président du club : "Je ne pourrai jamais en vouloir au président Aulas, il a toujours été correct avec les joueurs, je peux que le remercier", a-t-il adressé à son ancien boss.
Si Maxence Caqueret a émis la volonté de jouer davantage en relayeur plutôt qu’en 10, il a également évoqué le changement d’entraîneur et tiré quelques bilans : "Ce qui n’a pas marché sous Laurent Blanc ? Le souci c’est que les joueurs n’en font pas assez. (…) Fabio Grosso est venu avec un discours de conquérant : si on défend bien ensemble on attaquera plus facilement", reconnait l’un des cadres de l’OL qui résume assez bien la tactique que veut mettre en place le nouveau coach lyonnais.
Approché à la fin du mercato estival par Fulham, qui proposait une offre alléchante tant sportivement que financièrement, Maxence Caqueret avoue avoir été tenté : "Les propositions des clubs anglais sont toujours intéressantes. Mais je me voyais mal partir alors qu’on avait mal commencé la saison, j’avais l’impression de laisser le club dans la galère", conclut le natif de Vénissieux, qui laisse tout de même l’impression d’être resté sous la contrainte.
En même temps, quand il doit voir ses potes Castello Lukeba et Bradley Barcola s’éclater loin du Rhône, ça doit forcément faire travailler l’esprit de l’enfant du club, qui est encore sous contrat avec l’OL jusqu’en juin 2027.