Absent du paysage lyonnais malgré la crise sportive que traverse l'OL, Santiago Cucci a pris la parole ce mercredi pour les médias du club. Outre l'aspect financier et les projets de John Textor, le président est revenu sur les résultats et l'avenir de l'équipe de Fabio Grosso.
"On a confiance en l'entraîneur. Il a un projet, il a identifié les raisons de notre situation, il travaille pour faire avancer l'équipe dans la bonne direction. Il a carte blanche", a indiqué Santiago Cucci, qui note "des progrès indéniables de l'équipe. Je suis convaincu qu'on va aller dans la bonne direction".
S'il semble en symbiose avec l'Italien, Santiago Cucci ne partage toutefois pas avis sur le fait de jouer ou non le maintien. "Je pense que l'OL ne joue pas le maintien, l'OL va repartir. On va s'accrocher, les valeurs de l'OL sont importantes : le courage, le combat, l'humilité. On va se battre et y arriver. On a les bonnes personnes aux commandes et les bonnes personnes qui jouent", promet l'ancien CEO de Dockers.
Il est aussi revenu sur les critiques les plus présentes. Comme sur l'absence d'un directeur sportif. Et les supporters ne sont pas prêts d'en voir arriver un à Lyon : "Les clubs de la galaxie Eagle sont organisés autrement. Et la majorité réussit sans directeur sportif".
Quant à l'affaire du gang des Lyonnais, sur l'implication critiquée d'Alexandre Lacazette et surtout de Corentin Tolisso, Santiago Cucci a tapé du poing sur la table : "On a remis en cause l'intégrité d'Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso en créant le gang des Lyonnais. Tout ça n'est que fantasme. Interroger leur intégrité et leur amour du maillot, c'est énorme, c'est scandaleux ! Ça me choque !"
Mais c'est aussi là qu'on voit les limites de son implication. Car à la question de savoir s'il leur en a parlé, Santiago Cucci a répondu par la négative.
"On me dit que je devrais communiquer un peu plus. Moi, j'essaie d'avoir des faits, on travaille beaucoup. Quand j'entends que je suis transparent, qu'on ne sait pas ce qu'on fait…", a-t-il réagi à ce propos. Et de se défendre en expliquant être "présent à tous les déplacements. Mais ça ne veut pas dire que je dois parler à la fin".