Passé par Saint-Denis pour assister à la demi-finale de Coupe du Monde de rugby entre l’Argentine et les All Blacks à son retour de sélection, Nicolas Tagliafico a ensuite été écarté du groupe par son entraineur Fabio Grosso, en marge d’OL-Clermont. Ce dernier n’avait pas apprécié que son latéral gauche aille encourager les Pumas lors d’un jour de repos qui lui avait été attribué.
Le défenseur préfère avancer en premier lieu qu’il s’agissait là d’une décision sportive : "Je suis revenu d’Argentine en me sentant bien physiquement et prêt à jouer. Nous en avons parlé avec l’entraineur mais il a décidé de ne pas me faire jouer et j’ai accepté, bien sûr", détaille-t-il dans une story Instagram publiée ce lundi soir.
Nicolas Tagliafico a démenti une "sanction" infligée par son entraîneur, en jugeant que la tournure est "fausse et malintentionnée", mais reconnaît "qu’il (Grosso) n’avait pas aimé que j’aille voir le match de rugby le vendredi", a-t-il avoué. Pourtant complètement apte à débuter contre Clermont, l’international argentin est resté à la maison et s’est frotté à l’intransigeance d’un Fabio Grosso qui ne rigole pas sur la récupération de ses joueurs.
Il ne fait pas bon d’être joueur de l’OL : un vestiaire au fond du gouffre, des mauvais résultats, un propriétaire déconnecté de la réalité… Et maintenant plus aucune liberté, même lors des jours de repos. Celui qui faisait le bonheur de l’Ajax Amsterdam doit commencer à regretter son ancienne vie…