Ce mercredi matin, OL Groupe a publié ses résultats annuels de l’exercice 2022-23, marqués par la passation de pouvoir entre Jean-Michel Aulas et John Textor. Lors de cette saison, malgré les 289,7 millions d’euros net engrangés soit une augmentation du chiffre d’affaires de 15% par rapport à 2022, les pertes d’OL Groupe ont augmenté, passant de 55 millions d’euros net l’année dernière à 99 millions d’euros en 2023. A noter que ce rapport scelle les comptes au 30 juin dernier et ne représente donc pas le bilan entier de 2023, et notamment le mercato estival.
Dans le positif, on note que les revenus liés au sponsoring, à la billetterie, aux droits TV, au merchandising et aux évènements liés au club ont progressé de 24% cette année et représentent un montant total de 199,1 millions d’euros. Mais il y a aussi du moins bon avec une masse salariale qui est 58% supérieure à 2022, avec une dépense totale de 156,7 millions d’euros. Un montant expliqué par la diminution des aides de l’URSSAF, liés à la pandémie de Covid-19, les renouvellements de contrats de cadres de l’équipe et l’augmentation des effectifs, relève le site spécialisé Sportune.
Si OL Groupe n’a pas de soucis à se faire pour les deux prochaines saisons quant à ses comptes et le refinancement de sa dette, avec en complément le versement du fonds CVC (permis par la nouvelle filiale commerciale de la LFP), la situation économique de la structure pourrait s’aggraver si le club ne retrouve pas l’Europe d’ici trois ans.
Ce qui devrait renforcer la volonté de John Textor et de ses associés de vendre un maximum d’actifs OL Groupe pour se spécialiser uniquement sur le football masculin. Les cessions de l’OL féminin et du Reign allaient déjà en ce sens et les rumeurs concernant celle de la LDLC Arena également.
Très juste.
Signaler Répondre**** - pour mémoire, sarko lui avait dit : dis Jean-Michel, si on n'avait pas été là, tu aurais pu le faire ton stade ? *****
https://www.lyonmag.com/article/93273/sarkozy-critique-l-attitude-de-jean-michel-aulas-ce-dernier-lui-repond-sur-twitter
Bien se remettre en mémoire la génèse de l'histoire :
Signaler RépondreAULAS, par des erreurs de stratégies, avait installé un déficit, et pour avoir de l'argent frais, avait ouvert le capital aux Chinois pour plus de la moitié de l'existant. Et l'autre associé majoritaire à l'entrée en bourse (Pathé) s'est vu dilué d'une façon significative par cette ouverture, de même la création d'obligations pour l'achat Gourcuff avait déjà été un signal d'alarme, personne dans le public n'en ayant voulu -
Puis les associés autres que AULAS en avaient marre de la situation qui s'enlisait sur le plan trésorerie, alors ils ont contraint AULAS, qui n'était plus majoritaire à s'exécuter pour vendre le club et ainsi arrêter l'hémorragie de l'action.
Ce qui fut fait, malgré la volonté du Père AULAS qui a toujours crû qu'il était insubmersible - il en a eu une bien violente démonstration du contraire - et ceci dit, il s'est largement enrichi sur le dos de ses concitoyens qui lui ont apporté la quasi moitié de investissement privé - et ensuite il crée des entreprises au Delaware, paradis fiscal, c'est pas génial tout ça ?
- pour mémoire, sarko lui avait dit : dis Jean-Michel, si on n'avait pas été là, tu aurais pu le faire ton stade ?
Aulas n'aurait jamais dû vendre à un type qui a plusieurs clubs.
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