Alors qu’elle débute sa seconde expérience américaine en NWSL à Angel City, Amandine Henry a souhaité revenir sur son départ de l’OL, officialisé en juin dernier. La joueuse de 34 ans confie que celui-ci "ne s’est pas fini de la meilleure des façons. Je suis restée en bonne entente avec la direction, c’était juste avec la coach que cela ne s’est pas bien terminé. J’ai vécu tellement de belles émotions que jamais je ne pourrai dire du mal du club", confie-t-elle dans un entretien accordé à l’AFP.
Mécontente que l’OL féminin ne la libère pas de son contrat afin de s’engager avec Angel City, Amandine Henry avait tout simplement décidé fin avril de bouder le club puis de se mettre en arrêt maladie, par peur de se blesser et de ne pas pouvoir rejoindre la franchise américaine. Une situation inacceptable pour Sonia Bompastor, et démentie par Amandine Henry, dont les rancœurs semblent toujours présentes aujourd’hui : "Si j’avais pu choisir, j’aurais aimé terminer ma carrière à Lyon. Il y a eu une mésentente et des promesses non-tenues par la coach", assure-t-elle à nos confrères.
D’où la motivation d’un départ prémédité : "J’ai préféré partir pour éviter tout problème et ne pas finir ma carrière aigrie", a conclu l’ex-lyonnaise qui a disputé six rencontres avec sa nouvelle équipe depuis début septembre. Cette dernière vient justement de se faire éliminer en quarts de finale de NWSL… contre l’OL Reign, la franchise américaine sur le point d’être vendue par John Textor mais qui appartient toujours officiellement à OL Groupe.
Sachant que le championnat américain de football féminin ne reprendra qu’en mars, Amandine Henry pourrait retrouver une destination européenne le temps d’occuper ces cinq mois sans match en club.