Plutôt mesuré dans sa réponse aux évènements survenus dimanche soir à Marseille, l'OL a finalement décidé de se défendre ce mardi sur son média. Et même d'attaquer.
Invités d'OL PLAY, Xavier Pierrot et Vincent Ponsot sont revenus sur le caillassage des bus de l'équipe et des supporters, amenant le club à demander à ne pas jouer l'Olympico au Vélodrome dimanche. Il était question de responsabilités.
En sa qualité de directeur général adjoint du Groupama Stadium, Xavier Pierrot s'en est pris à la préfecture des Bouches-du-Rhône, et par ricochet au ministère de l'Intérieur. "On avait des fourgons et des effectifs (de police ndlr) bien plus importants les années précédentes. Quand le procureur (de Marseille ndlr) parle de dispositif renforcé, on ne l'a pas vu. Le trajet, avec tout ce qu'il fallait pour faire des projectiles, était aussi étonnant", a-t-il regretté, faisant allusion au passage devant un chantier où des individus ont pu faire le plein de pavés à lancer sur les bus lyonnais.
"Cela fait des années qu'on se plaint de la sécurité au Vélodrome. (…) Si tout était bien fait dimanche soir comme le disent le procureur et la préfète, alors on ne peut plus aller jouer au Vélodrome", a asséné Xavier Pierrot.
De son côté, Vincent Ponsot, encore directeur du football de l'OL pour encore quelques semaines avant de bifurquer sur l'OL féminin, n'a pas dit autre chose. "Quand on parle de dispositif de sécurité approprié, ce n'est pas possible", a-t-il abondé, avant de réclamer du courage de la part des acteurs.
"La position de la LFP, c'est que les faits étant extérieurs au stade, sa responsabilité n'est pas engagée. Les représentants des forces publiques nous disent que tout s'est passé correctement. Et nous on a un entraîneur avec 12 points de suture et un groupe marqué. Il faut qu'il y ait des conséquences", concluait Vincent Ponsot, qui aimerait jouer sur terrain neutre.
L'OL semble déterminé à ne pas laisser la situation s'endormir pour que chacun puisse se dédouaner. Surtout, le club ne veut pas être le seul à être éventuellement sanctionné, comme ce pourrait être le cas à cause de ses supporters néo-nazis présents dans le parcage au Vélodrome.