Puisque John Textor est reparti aux Etats-Unis après sa grosse frayeur en sortant du Vélodrome et que Santiago Cucci prépare son départ du club, les médias se sont dit qu'il fallait donner la parole à Jean-Michel Aulas sur les suites à donner à l'Olympico avorté.
Et sans surprise, l'ancien président de l'OL a fait du Aulas, en allant droit au but.
A l'Equipe, JMA s'est montré alarmiste : "Cette fois-ci, il y a un blessé grave et la prochaine, il y aura des morts. Je suis ulcéré de voir qu’on ne prend pas toutes les précautions pour que ça n’arrive pas. Il y avait un certain nombre d’infos selon lesquelles les attaques étaient prévues".
Comme à son habitude, Jean-Michel Aulas a tenté de protéger à fond le club dont il est encore actionnaire, quitte à en faire des caisses. Pour lui, le match OM-OL annulé à cause du caillassage du bus lyonnais à Marseille ne doit pas être rejoué en décembre : "Encore une fois, de la même manière qu’on ne peut pas s’exonérer des gens qui s’assimilent à des supporters de l’OL avec des attitudes fascistes, il y a une part de responsabilité du foot, du club (l'OM ndlr) et bien sûr de la sécurité publique dans cette affaire. […] Il ne faut pas que le match soit reporté, mais que les sanctions tombent, cette fois-ci, de manière définitive. Si on reporte le match, on donne la possibilité aux auteurs et à ceux qui les regardent de recommencer".
Pas sûr que la LFP pense la même chose. D'ailleurs, on se dirige probablement vers des sanctions uniquement dirigées contre l'OL, à cause de ses supporters néo-nazis et de leur comportement dans le parcage du Vélodrome.