Il y a celle de l'arrivée au Vélodrome, où Fabio Grosso le visage en sang titube au milieu des coéquipiers d'Alexandre Lacazette, peu concernés, visages détendus, casque sur la tête. Et puis celle de la reconnaissance du terrain, là encore comme si rien ne s'était passé.
Jake O'Brien est revenu pour The Athletic sur l'attaque du bus, caillassé avant de parvenir à se faufiler jusqu'au stade de l'OM. "La plupart d'entre nous avions des écouteurs et écoutions de la musique lorsqu'il y a eu un gros boom. Je ne me suis rendu compte de rien dans un premier temps car ma musique était forte, mais ils étaient en train de jeter des pierres et des trucs à travers les fenêtres", raconte le défenseur irlandais.
Puisque les joueurs se sont "couvert la tête jusqu'à l'arrivée au stade", ils n'ont visiblement pas bien compris la gravité de la situation : "Dans le bus, nous ne savions pas que les coachs avaient été blessés, car nous étions tous allongés. Nous avons réalisé en descendant qu’il y avait des blessés graves, en particulier notre entraîneur".
Voilà pourquoi l'effectif voulait dans un premier temps disputer l'Olympico, avant de se raviser, probablement lorsque les dirigeants les ont rappelés à l'ordre et leur ont montré des photos de Fabio Grosso, le visage en sang.
Le groupe vit bien.