Une semaine après les incidents d’OM-OL, match qui sera finalement rejoué le 6 décembre prochain, l’Olympique lyonnais est de retour sur le pré ce dimanche contre le FC Metz. Devant son public, la lanterne rouge de Ligue 1 doit absolument engranger des points si elle veut espérer rattraper ses sept points de retard sur le premier non-relégable lorientais. Pour cela, il faudra absolument battre le 16e et barragiste messin dans ce qui s’apparente à un nouveau match de la peur.
Fabio Grosso pourra compter sur l’intégralité de son groupe pour composer son XI de départ. L’entraîneur "va mieux" selon ses propres termes et prendra place sur le banc, après une semaine en deux temps, passée derrière la main courante puis sur le terrain, avec ses joueurs.
Les plaies encore apparentes sur son visage, Fabio Grosso cherchait à relativiser ce vendredi en conférence de presse : "J’ai envie de faire des bonnes choses. Le plus important dans le sport c’est la vie, elle a été mise en danger donc maintenant il faut relativiser. Il faut qu’on prenne conscience qu’il faut revenir et qu’on ne mérite pas ce classement. Tout ce qui nous est arrivé, on doit avoir la force de le remettre sur le terrain dimanche", déclarait le coach lyonnais, déjà tourné vers le match des siens ce dimanche.
Même discours pour Anthony Lopes. Le portier a préféré aborder le sujet des incidents en assurant qu’ils avaient "resserré les liens de l’équipe" et qu’il sentait l’émergence d’un "groupe derrière le coach et le club, qui a envie de remonter la pente" très abrupte qui sépare l’OL des bas-fonds de la Ligue 1 d’une 15e place. "Tout le monde a saisi l’urgence de la situation et sait où il a mis les pieds", appuyait un Anthony Lopes qui en attend beaucoup plus de son équipe, logiquement pire attaque du championnat (7 buts en 9 matchs).
Cinq mois que les statistiques font mal et que les supporters lyonnais attendent désespérément un succès. A la différence de l’OL, le FC Metz a remporté deux matchs cette saison, et réalise un début de saison assez banal pour un promu.
Amputée cette été du départ, à raison ou à tort, de l’ex-lyonnais Georges Mikautadze, l’équipe dirigée par Laszlo Bölöni reste sur un match nul au Havre et sur une défaite à Monaco. Ce dernier a d’ailleurs envoyé ce vendredi un message clair : "Notre arme, c’est la bagarre", qui laisse entendre que les Lorrains ne viennent pas pour la beauté du football.
A Lyon justement de faire le spectacle devant une affluence, boostée par des places bon marché, qui devrait avoisiner les 45 000 personnes ce dimanche. L’heure du réveil a sonné pour les joueurs de Fabio Grosso qui doivent prouver à tout un club et à eux-mêmes que l’OL est enfin capable de ramener trois points dans sa besace.
Coup d’envoi d’OL-Metz ce dimanche à 13h au Groupama Stadium.
Et non........
Signaler RépondreLes supporters lyonnais vont-ils caillassés leur propre bus pour éviter de jouer (perdre) le match ?
Signaler RépondreAu moins, lui , Lopes il n'a pas honte, il attend plus de l'équipe !
Signaler RépondreC'est le gardien de Ligue 1 qui a encaissé le plus grand nombre de but.
Déjà, au lieu de plonger en permanence pour la photo, arrête les ballons et après, tu verras ce qu'ils feront devant.
On va gagné , on est des chèvres mais metz c'est metz, allez TEXTORD !
Signaler RépondreTrois points de suture !
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