Vincent Ponsot, le directeur général du football à l’OL, s’est présenté ce vendredi en conférence de presse pour commenter la décision de la commission de discipline de la LFP de se déclarer incompétente après les incidents survenus avant l’Olympico.
"La commission de discipline a pris une décision politique en se déclarant incompétente sous prétexte que ces incidents ont eu lieu en dehors du stade. Mais qu'un acteur du foot, un entraîneur, soit ainsi agressé hors du stade, ce n'est jamais arrivé en France. On ne peut pas ne pas marquer le coup, et la commission a tout l'attirail pour se saisir", a dans un premier temps expliqué le dirigeant lyonnais, mettant en avant l'ancien article 129 des règlements généraux qui stipule que tous les clubs sont responsables du comportement de leurs supporters.
"C'était pour que les clubs s'engagent pour la sécurité et le comportement des supporters, mais cet article ne parle pas de territorialité. À 400 mètres du stade, on sait que ce sont des supporters de l'OM, et un guet-apens, avec des boules de pétanque. La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans, mais je ne peux pas le comprendre pour un entraîneur qui a failli perdre son oeil", a poursuivi Vincent Ponsot.
Ce dernier dénonce également le courrier de la préfète des Bouches-du-Rhône qui demande l'interdiction des supporters de l'OL, un bus mieux sécurisé avec double vitrage et anti-blast, et une concertation sur le choix de l’hôtel, afin que la rencontre puisse être rejouée le 6 décembre au Vélodrome, en présence du public : "C'est donc de notre faute. Un entraîneur a failli perdre un oeil et la seule leçon, c'est que nous, l'OL, on doit faire les choses autrement. Si le message est tout ce qui se passe en dehors du stade n'a aucune conséquence, il faudra l'assumer derrière".
l OM club du président ,il ne faut pas lui déplaire
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