Ce mardi, un classement établi par DataFoot place l’OL à la 11e place du championnat de France en prenant en compte les "expected points", qui rajoutent un total de sept unités aux Lyonnais, pourtant bons derniers dans le classement réel. Soit le total le plus élevé du championnat avec deux victoires et un match nul manqués par les hommes de Fabio Grosso. Selon ce classement et ce calcul, l’OL est donc une équipe qui sous-performe, qui aurait pu engranger sept points de plus si ses attaquants avaient été plus adroits, si sa défense avait été moins fébrile et si ses adversaires avaient été moins en réussite.
Ces points, censés remodeler le classement réel de la Ligue 1, sont établis selon "le volume et la qualité des occasions créées et concédées", permettant de trier les équipes de l’élite en deux catégories : celles en surperformance et celles en sous-performance. C’est bien évidemment dans cette dernière que l’on retrouve le club au blason frappé du lion.
En effet, avec une moyenne de 53,8% de moyenne de possession de balle cette saison, l’OL développe pour l’instant un jeu assez stérile. Une inefficacité traduite par une moyenne de 14,2 tirs par match, pour seulement neuf buts inscrits sur les 11 premières rencontres de championnat, selon les statistiques établies par le site Whoscored.
Selon DataFoot, cette statistique "permet de relativiser les résultats bruts et d’aller au-delà de la simple culture du résultat", mais témoigne surtout d’une artillerie lyonnaise en berne depuis la saison dernière. La preuve : la première victoire de l’OL (0-1) après 11 journées ce dimanche à Rennes a été obtenue par le but salvateur d’un longiligne défenseur irlandais d’1m97…
Et vu la prestation lyonnaise, courageuse mais encore loin d’être convaincante, cette "simple culture du résultat" semble être ce qui pourrait sauver l’OL de la relégation en Ligue 2.