Malgré sa présence à la place de John Textor lors d’OL-Metz il y a deux semaines, Tony Parker ne sera pas le futur président de l’OL. Un temps pressenti pour prendre la place de président exécutif de l’OL, bientôt laissée vacante par Santiago Cucci, l’ancien basketteur a rappelé ce jeudi matin dans BFM Business ne vouloir briguer aucun poste haut-placé dans l’organigramme du club lyonnais. Au contraire, il semble promis à un poste que l’on sait d’expérience assez énigmatique à Lyon.
Celui qui déclarait avoir "envie d’aider" confie finalement revenir près du club dans un rôle encore flou : "J’ai dit que je pouvais aider mais je ne peux pas contrôler les journalistes qui font des raccourcis et disent que je vais devenir président ou président-délégué", en précisant vouloir "donner des conseils dans le board", dans un rôle qui pourrait être semblable à celui de Sonny Anderson.
Pourtant en retrait d’OL Groupe (qui détient des parts de l’ASVEL, club de basket dont il est le président) depuis l’arrivée progressive de John Textor, TP semble nouer des relations avec le nouveau propriétaire américain de l’OL. Un geste vu comme amical alors que les deux hommes d’affaires devraient entrer en négociations pour la cession de la LDLC Arena, dont le patron d’Eagle Football souhaiterait se débarrasser.
Si TP ne sera à priori pas le futur président exécutif de l’OL, cette nouvelle ne devrait pas donner entière satisfaction aux supporters de l’OL, dont l’un des groupes du Virage Nord s’était fermement opposé au retour via des banderoles déployées dimanche dernier à proximité de l’Astroballe, où réside encore à ce jour l’ASVEL.