Reprogrammée le 6 décembre prochain, la rencontre OM-OL est toujours en suspens en attendant la décision de la FFF concernant le recours des Lyonnais, qui souhaitent jouer en terrain neutre. La tendance va actuellement vers un Olympico rejoué dans un stade Vélodrome plein, et les annonces de l’Etat viennent appuyer cette probabilité.
Ce mercredi, deux semaines avant la rencontre, la préfecture des Bouches-du-Rhône a décidé par arrêté d’interdire le déplacement des supporters lyonnais à Marseille. Pourtant caillassés le soir du 29 octobre, au même titre que le car des joueurs, les différents bus lyonnais n’auraient "pas respecté l’horaire du rendez-vous fixé en dehors de Marseille pour assurer l’escorte", avance le ministère.
Les comportements de certains supporters sont également pointés du doigt par la préfecture, en particulier ceux "cagoulés et armés de matraques télescopiques descendus des autocars pour affronter les supporters marseillais qui les ont attaqués", précise l’arrêté.
Il était peu probable qu’un nouveau groupe de supporters lyonnais se déplace vu le contexte autour des incidents du 29 octobre dernier. Mais les justifications de la préfecture bucco-rhodanienne quant à cette interdiction de déplacement étonnent.
D’autant plus quand aucune interdiction n’est prononcée pour les supporters de l’OM, dont certains ont été les auteurs de caillassages sur les différents bus venus de Lyon.