Revenu de l’équipe de France U20, avec laquelle il a disputé deux matchs sur trois, Saël Kumbedi était présent en conférence de presse ce vendredi. Deux jours avant la réception de Lille, le latéral droit de l’OL reconnaît que son équipe a du mal devant son public : "On arrive à se créer beaucoup d’occasions à domicile, mais on a du mal à être efficaces offensivement. Il n’y a pas tant d’écart avec les autres équipes du championnat. Quand on est en match, on ne pense à rien d’autre. On ne doit pas jouer avec la peur, rester concentré sur le match", réagit le défenseur de 18 ans.
Sans réelle concurrence depuis le départ définitif de Malo Gusto à Chelsea, Saël Kumbedi hérite d’un temps de jeu conséquent pour sa deuxième saison à Lyon (dix matchs sur 11). Malgré une "passe décisive" pour Jake O’Brien lors de la première victoire lyonnaise à Rennes, qui ne lui a finalement pas été attribuée car contrée, l’ancien Havrais connaît un début d’exercice compliqué : "Je peux mieux faire. J’ai réussi à faire une passe décisive, mais il ne faut pas que je reste sur ça, je dois continuer", commente-t-il.
Même celui qui a eu la majorité qu’en mars dernier n’a pas échappé aux critiques d’un début de saison complètement raté. "J’aime bien jouer piston. Quand je monte, je sais qu’un joueur peut me couvrir", reconnaît un Saël Kumbedi peu rassurant dans une défense à quatre, avec le défaut de prendre beaucoup de cartons jaunes.
Mais le natif de Stains est un prématuré, au caractère bien trempé pour son jeune âge. En deuxième partie de saison dernière, Saël Kumbedi avait impressionné par sa grinta. Même s’il a un peu levé le pied ces derniers mois, le défenseur n’a même pas laissé entrevoir à son entraîneur un éventuel replacement d’Ainsley Maitland-Niles, qui peut également évoluer au poste d’arrière-droit.
Même un certain match à haut risque, rejoué le 6 décembre prochain à priori dans un stade Vélodrome plein, ne semble pas l’effrayer : "Oui, ça nous dérange de retourner à Marseille dans les mêmes conditions. Il n’y a pas eu de sanction. On repart comme s’il ne s’était rien passé. On est des professionnels, donc on va y aller", a-t-il conclu.