Présent en conférence de presse ce vendredi, Fabio Grosso est déjà tourné vers la réception de Lille ce dimanche, en restant très bref sur le dernier match, lors duquel l’OL a gagné pour la première fois cette saison : "Ça fait plaisir de prendre les points, mais on l’a dit après le match, ça n’a pas changé grand-chose", réagit un coach qui n’a pas oublié la mission maintien qui se dessine.
Après deux semaines de trêve internationale, les protégés du Champion du Monde 2006 sont de retour sur le rectangle vert. Mais un petit pépin est venu perturber la préparation lyonnaise : "Il y a des joueurs qui se blessent, des suspendus. Il faut faire preuve de lucidité et essayer de faire les meilleurs choix pour l’équipe. Jeudi Corentin Tolisso s’est arrêté, Maxence Caqueret a eu un petit souci à la main. Je pense qu’il sera avec nous, mais avec une protection à la main", confie Fabio Grosso.
Si le coach dit avoir "confiance en chacun", il semble l’être un peu moins quant à la présence de Corentin Tolisso dans le groupe pour dimanche, lui qui a ressenti une gêne au mollet. En tout cas, les derniers mots de Fabio Grosso n’étaient pas très rassurants : "C’est dommage qu’il se blesse maintenant."
Interrogé sur les décisions concernant les suites des incidents d’OM-OL, Fabio Grosso maintient son discours : "J’ai les épaules solides. Le déplacement à Marseille est une journée qui m’a beaucoup touchée. Les stigmates resteront. L’absence de prendre une décision par rapport à ça sera inacceptable. Même si j’aime jouer dans des ambiances électriques, l’absence de sanction par rapport à cette journée sera inacceptable", a-t-il déclaré.
Manqué, puisqu’une heure après ces déclarations, l’information tombe. La FFF a jugé irrecevable l’appel de l’OL, qui jouera donc dans un stade Vélodrome plein le 6 décembre prochain, contre une équipe qui ne recevra probablement aucune sanction pour ces incidents qui ont failli coûter un œil à l’entraîneur lyonnais.